L’Afrique est en première ligne des conséquences du dérèglement climatique, bien qu’elle ne soit responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cette situation, dénoncée comme une injustice climatique, a été mise en lumière par Marie Nyange Ndambo, ministre congolaise de l’Environnement.
Selon la ministre, les pays africains subissent de plein fouet les effets de phénomènes climatiques extrêmes, tels que des sécheresses prolongées, des inondations dévastatrices et des perturbations des cycles agricoles, qui menacent la sécurité alimentaire et le développement économique du continent.
Un appel à la justice et à la solidarité internationale
Marie Nyange Ndambo a rappelé que l’Afrique, pour faire face à cette crise, a besoin de financements substantiels et de transferts de technologies de la part des nations industrialisées, qui sont les principaux émetteurs historiques de gaz à effet de serre. La ministre a insisté sur l’importance du concept de justice climatique, qui stipule que les pays les plus pollueurs ont une responsabilité morale et financière de soutenir ceux qui souffrent le plus des conséquences de leurs actions.
Cet appel intervient à un moment où le continent cherche à harmoniser sa position en vue des prochaines négociations internationales sur le climat, afin de plaider pour une répartition plus équitable des efforts et des ressources. L’Afrique demande non seulement des engagements financiers, mais aussi un véritable partenariat pour un développement durable et résilient.
Babou Landing Diallo
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