La préparation du « Ceebu Jën », plat national sénégalais, devient de plus en plus difficile à résoudre pour de nombreux ménages. Le marché sénégalais est devenu compliqué pour les personnes à faibles revenus qui souhaitent se délecter de ce plat traditionnel. Les prix des ingrédients nécessaires à sa préparation, tels que le thiof, le riz, l’huile tournesol, les légumes et les épices, ont grimpé en flèche, rendant le « ceebu jën » inaccessible pour beaucoup.
La précarité oblige les ménagères à faire des ajustements douloureux. Certaines se retrouvent avec un budget quotidien de seulement 5 000 francs, voire moins, pour nourrir toute leur famille, ce qui rend l’achat des ingrédients nécessaires pour préparer le « ceebu jën » particulièrement difficile. Malgré cela, ces femmes courageuses se rendent au marché, bravant la chaleur du Ramadan pour soutenir leurs maris qui travaillent dur pour subvenir aux besoins de la famille.
Cependant, certaines femmes plus aisées peuvent se permettre de faire leurs courses dans les grandes surfaces, où elles trouvent des produits en quantité et bénéficient de réductions de prix. Pour elles, la cherté du marché traditionnel ne représente pas un obstacle, mais elles sont conscientes des difficultés rencontrées par leurs concitoyennes moins fortunées.
Un activiste du mouvement Y’en a marre propose une solution pour les gouvernants : mettre en place un wagon spécial reliant Diamniadio à Dakar toutes les deux heures, dédié au transport des marchandises. Cela pourrait aider à réduire les prétextes de certains vendeurs pour justifier leurs hausses de prix.
En résumé, la hausse des prix sur le marché sénégalais rend la préparation du « ceebu jën » difficile pour de nombreuses familles à faibles revenus, tandis que certaines personnes plus aisées se tournent vers les grandes surfaces pour trouver des alternatives malgré des coûts plus élevés. Une solution impliquant un transport de marchandises plus accessible pourrait être envisagée pour soulager la pression sur les ménages en difficulté.
Zaynab SANGARÈ
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