La seconde édition du Sommet africain sur le climat s’est ouverte ce lundi 8 septembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’événement, qui se tient jusqu’au 10 septembre 2025, est organisé conjointement par le gouvernement éthiopien et la Commission de l’Union africaine. Il réunit plus de 40 chefs d’État et de gouvernement africains ainsi que 25 000 participants.
L’objectif principal du sommet est de formuler une position africaine commune sur les enjeux climatiques mondiaux. L’Union africaine met la justice climatique au centre des discussions, exigeant des pays pollueurs davantage de fonds pour faire face aux impacts du changement climatique sur le continent.
Un agenda ambitieux pour l’Afrique
Ce sommet est un tremplin diplomatique pour le continent en vue de la prochaine COP30 (Conférence des Nations unies sur le climat) qui se tiendra au Brésil. Les discussions se concentrent sur la mobilisation de financements durables, le transfert de technologies et le renforcement du rôle de l’Afrique dans les négociations internationales. L’Afrique, bien que responsable de seulement 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre, est l’un des continents les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique.
Lors de la première édition du sommet, qui s’est tenue en 2023 à Nairobi, la Déclaration de Nairobi avait permis de mobiliser 26 milliards de dollars pour des projets verts. L’objectif de la présente édition est de transformer ces engagements en actions concrètes et de s’assurer que les promesses de financement soient tenues.
L’Éthiopie a également saisi l’occasion pour annoncer sa candidature à l’organisation de la COP32 en 2027, un geste symbolique pour affirmer le rôle de la capitale éthiopienne comme centre diplomatique pour les questions environnementales africaines.
Par Babou Landing Diallo
Commentaires