Economie & Finances

Fin de mission du FMI : des avancées notables et des perspectives positives pour l’économie sénégalaise

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FILE PHOTO: The International Monetary Fund (IMF) logo is seen outside the headquarters building in Washington, U.S., September 4, 2018. REUTERS/Yuri Gripas//File Photo - RC2IQL9H80M4

La mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal s’est conclue ce jeudi sur une note encourageante, ouvrant la voie à la mise en place d’un nouveau programme de coopération avec le pays. Les discussions, menées sous la supervision du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ont permis d’enregistrer des progrès significatifs sur plusieurs volets essentielsPrévisualiser les modifications (ouvre un nouvel onglet), notamment la Loi de Finances Initiale (LFI) 2026, la consolidation budgétaire et les réformes de la gestion des finances publiques.

Parallèlement, le Projet de Loi de Finances 2026 a été présenté ce jeudi devant la Commission des Finances de l’Assemblée nationale. Ce texte s’articule autour de trois orientations majeures : rétablir les équilibres macroéconomiques, moderniser la gestion budgétaire et financer un développement endogène, inclusif et durable.

Selon les projections du ministère, les perspectives économiques du Sénégal restent solides. La croissance devrait atteindre 8 % en 2025, avant de se stabiliser à 5 % en 2026. Linflation serait maîtrisée à 3,1 %, tandis que la pression fiscale progresserait à 23,2 % en 2026, contre 19,3 % en 2025, sous l’effet du Plan de Redressement Économique et Social (PRES).

Dans une logique de transparence et de responsabilité, le gouvernement réaffirme son engagement à réduire progressivement le déficit budgétaire, estimé à 7,8 % du PIB en 2025, puis 5,37 % en 2026, avant d’atteindre la norme communautaire de 3 % fixée par l’UEMOA à l’horizon 2027.

Le ministre Cheikh Diba a tenu à souligner que cet ajustement budgétaire ne s’apparente pas à une politique d’austérité, mais à un effort de rationalisation des dépenses, rendu possible par les marges d’efficience budgétaire dégagées, sans compromettre les dépenses sociales.

Cette trajectoire vise à restaurer les fondamentaux macroéconomiques, à renforcer la confiance des partenaires et investisseurs, et à stimuler la production nationale pour consolider la croissance du Sénégal dans un contexte mondial incertain.

Par Babou Landing Diallo

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