Le stade olympique de Bakou à Azerbaïdjan a abrité le 14 novembre, la COP 29. Le pays hôte a proposé ce vendredi 22 novembre 2025, aux pays développés, une enveloppe contributive de 250 milliards de dollars par an. Les autorités Azerbaïdjanaises souhaitent que cette proposition prenne effet d’ici 2035. Cette manne, selon elles devra permettre de soutenir les efforts des pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.

Par Bosco de Paré

Dans le même ordre d’idée, la Côte d’Ivoire, selon un communiqué du Fmi, est sur le point de conclure un accord avec l’institution financière pour la création d’un fonds de financement vert de 500 millions de dollars. Ceci devrait accélérer les projets de croissance verte et l’adaptation au réchauffement climatique.

Le vice-président ivoirien Tiemoko Meyliet Koné surtout interpellé les pays riches sur la nécessité de réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre, faciliter l’accès aux technologies climatiques et accélérer le financement de la transition énergétique des pays en développement ».

Le Ministre ivoirien de l’environnement et de la transition écologique, Konan Jacques Assahoré a souhaité à l’occasion de la COP 29 que le prix de la tonne de carbone soit le même en Europe qu’en Afrique. Il a annoncé que la Côte d’Ivoire son pays est parvenu à vendre 7 millions de tonnes de crédits carbones en partenariat avec la Banque mondiale.

Selon un récent rapport de l’Organisation météorologique mondiale, la contribution de l’Afrique aux émissions mondiales de gaz à effet de serre est de 4% environ.

Les parties prenantes toutefois sont appelées à renforcer les mécanismes financiers pour répondre à l’urgence climatique mondiale, la Côte d’Ivoire.

Bosco de Paré

(Afrik Management/ Novembre 2024)