La télévision occupe le premier rang en terme de moyen d’information des ivoiriens, selon une enquête de l’Autorité nationale de la presse (ANP) dont les résultats ont été restitués le jeudi 27 juin 2024 à la Maison de la Presse, sise au Plateau-Abidjan.
Par Mohamed COMPAORÉ, Abidjan
Selon l’étude qui a porté sur le thème : ‘‘Comment les Ivoiriens s’informent ?’’, les médias les plus connus, 75,7% des personnes interrogées s’informent principalement par la télévision, avec la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti1), en tête, 26,9% préfèrent la radio, notamment Radio France Internationale (Rfi) avec 28,5% d’auditeurs.
Selon l’enquête diligentée, il ressort également qu’internet et la presse écrite digitale comptabilisent 73,7% de l’audience parmi lesquels Fraternité Matin en tête avec 69,7%, et 20,9% pour les personnes qui s’informent par le bouche à oreille.
En plus, 34,4% des Ivoiriens alphabétisés estiment que le traitement des sujets liés au coût de la vie pourrait revitaliser la vente des journaux, tandis que 65,6% jugent que la liberté de la presse est une réalité en Côte d’Ivoire.
L’enquête, menée à travers un sondage en ligne et de questionnaires a été saluée par le président de l’ANP, Samba Koné, qui a exprimé sa reconnaissance à l’Agence de soutien et de développement aux médias (ASDM) et Cabinet d’études SIVES pour leur contribution à la réussite de l’initiative.
Poursuivant, il a souligné sa préoccupation croissante quant à la presse imprimée, dont le chiffre d’affaires a chuté de manière alarmante à 546 millions de FCFA en 2023, contre 6 milliards en 2011. Au regard de ce constat, M. Koné a souligné que les Ivoiriens se détournent de plus en plus de la presse traditionnelle.
La cérémonie s’est tenue sous la présidence du Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, qui pour lui, les résultats de l’enquête reflètent la réalité.
L’ANP, établie par la loi n° 2017-867 du 27 décembre 2017 sur le régime juridique de la presse, a pour mission de réguler la presse imprimée et numérique, de garantir la liberté de la presse, de promouvoir le pluralisme et de veiller au respect des normes éthiques et déontologiques du journalisme.
Mohamed COMPAORÉ
(Afrik Management/ Juin 2024)
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