Leadership

Élection de la Béninoise Reine Alapini-Gansou à la vice-présidence de la CPI : témoignage éloquent du leadership féminin en Afrique

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Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont élu leur nouvelle Présidente et Vice-Présidents. Mme la juge Tomoko Akane a été élue Présidente de la Cour, tandis que M. le juge Rosario Salvatore Aitala a été désigné premier vice-président et Mme la juge Reine Alapini-Gansou, originaire du Bénin, a été élue seconde vice-présidente, lors de la dernière séance plénière de l’institution.

Par Emmanuel Dulac HOUSSOU, Bénin

Ces nominations, pour un mandat de trois ans, interviennent dans un contexte crucial pour la CPI, appelant à un leadership solide et collaboratif.

La nouvelle Présidente de la CPI, Mme la juge Akane, a exprimé son profond honneur d’avoir été choisie par ses pairs pour diriger la Cour. Elle a souligné l’importance d’un leadership stable et unifié face aux défis actuels. La Présidence, composée du Président et de deux vice-présidents, joue un rôle central dans l’orientation stratégique de la CPI et assure une coordination efficace avec les autres organes, tout en consultant le Procureur sur les questions d’intérêt commun.

L’élection de la béninoise Reine Alapini-Gansou en tant que Vice-Présidente marque une étape significative, mettant en lumière la reconnaissance internationale du talent des femmes et de l’expertise des juges africains. Son expérience et son engagement en font une voix essentielle dans la promotion de la justice internationale et des droits de l’homme, c’est une étape importante pour le leadership féminin en Afrique.

La juge béninoise est entrée dans l’histoire en occupant un poste aussi élevé au sein de l’institution. Sa nomination témoigne non seulement de ses compétences juridiques exceptionnelles, mais aussi de la reconnaissance croissante de la contribution inestimable des femmes au système judiciaire mondial, peut-on dire.

Cette nomination envoie un message fort sur le rôle des femmes à des postes de direction en Afrique et ailleurs. La nomination d’Alapini-Gansou a brisé le plafond de verre qui prévalait dans la justice internationale et constitue une lueur d’espoir pour les filles et les femmes de tout le continent. En faisant tomber les barrières grâce à ses réalisations, elle est devenue une source d’inspiration pour d’innombrables autres femmes qui aspirent à réussir dans des domaines dominés par les hommes.

Emmanuel Dulac HOUSSOU

(Afrik Management/ Mars 2024)

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