Ecoles & FormationsIndustrie

Côte d’Ivoire: Enseignement supérieur privé

0

Interview avec Ibrahim Fama Diabaté, directeur général du groupe universitaire
Nord-Sud de l’Institut Famah : « Bientôt au programme la filière du LUXE  »

À travers cet entretien exclusif accordé à Afrik Management, nous avons voulu en savoir davantage sur cet institut de formation. Une école qui a déjà fait ses preuves en dotant la Côte d’Ivoire de spécialistes dans plusieurs domaines. Entretien.

AM : Bonjour Monsieur le Directeur, pouvez-vous présentez votre institut
à nos lecteurs ?

IFD : D’abord, je me présente, je suis Monsieur Ibrahim Fama Diabaté,
administrateur, directeur général du groupe universitaire Nord-Sud de l’Institut Famah. Le groupe Université Nord-Sud, il faut le dire, existe depuis 2006. Fondé par Monsieur Mory Diabaté, qui a eu l’idée en tant que professeur de comptabilité et de gestion, de créer son université. Il a commencé dans la commune de Port-Bouet (Abidjan Sud) avec près de 50 étudiants. Et tout doucement. Il s’est dit, mais pourquoi ne pas continuer encore le chemin. Il faut toucher aussi à d’autres communes pour que les étudiants puissent être proches de ces différentes communes. Aujourd’hui, nous avons neuf campus.

AM : Et comment on y entre ?

IFD : Déjà, il faut avoir le BAC. Après le BAC, on peut s’orienter sur les deux systèmes que nous faisons. Le premier système, c’est le système universitaire qui part de la licence au doctorat. Le système BTS pour deux ans où vous pouvez avoir aussi la possibilité d’avoir ces vingt-et-une filières. Mais je vais revenir encore sur ce volet universitaire avec ces filières comme notamment le droit et sciences économiques et surtout science de la vie et de la terre. Sans oublier aussi les filières spécifiques qui sont plus pratiques, notamment le journalisme, l’anglais.

AM : Qu’est-ce qui distingue votre institut des autres grandes écoles
privées ?

IFD : On peut déjà dire que nos filières sont les mêmes pratiquement. Mais c’est le management fait la différence. Nous axons notre management beaucoup plus les pratiques. Parce que nous essayons plus ou moins de permettre à nos étudiants d’être en contact direct avec des personnalités qui viennent ici pour des rencontres.

Ces personnalités nous ouvrent les portes pour des stages et des emplois. C’est
dans notre vision d’ouvrir des portes pour des stages, des emplois pour nos
étudiants. c’est un management de proximité et surtout avant-gardiste qui permet d’aider ces étudiants-là à se retrouver, à se confronter à des situations ou à se retrouver même avec ces personnalités-là même qui ont envie non seulement de partager leur expérience et aussi permettre aux étudiants de savoir un peu comment ils ont pu réussir et à atteindre leurs objectifs. Il y a notre attractivité, surtout notre environnement, nos infrastructures. Notre management n’est pas seulement que livresque, nous touchons à tout. Nous essayons de permettre à l’étudiant de s’ouvrir à toutes choses. Sans oublier aussi ce volet culturel. Parce que, comme on le dit, la culture c’est la base de tout, c’est la tradition. donc on touche aussi à la tradition et on permet à nos étudiants d’être acculturés et surtout de savoir d’où ils viennent à travers un événement qu’on appelle le « QITAA » (Quotient Intellectuel de Talent
Artistique d’Abidjan) qui a révélé beaucoup de talents et qui a permis à nos étudiants de d’aller même en immersion, de connaître leur village et de savoir que leur village à des traditions, des coutumes. Et ces étudiants aujourd’hui peuvent même parler devant des personnes. C’est tout ce mélange qui fait Nord-Sud.

AM : En plus de la formation académique, qu’est-ce que vous apportez de
plus ?

IFD : Avec beaucoup d’humilité, nous essayons d’être proches des jeunes. en tantque directeur, moi, j’essaie d’être proche de tous ces étudiants pour qu’ils puissentapprendre. Comme je disais tantôt, on apporte cette proximité, cette chaleur, cetteforce. Par exemple, ramener un ministre, un artiste, des hauts cadres pour échanger avec nos étudiants. Cela crée plus de motivation.

AM : Pouvez-vous nous parler de vos filières de formations?

IFD : Pour le système universitaire, nous avons cinq à six filières. Concernant les filières principales, nous avons le Droit, Science Eco, Science de la Vie et de la Terre, le journalisme, l’anglais. En plus, nous sommes en partenariat avec une université en France qui va nous proposer une filière qui s’appelle « La Filière du Luxe », c’est -à- dire le management du luxe. Et nous avons eu le nez creux de l’insérer dans nos filières de formation. Pour le système BTS pour les deux ans, ça part des filières tertiaires (Finance et Comptabilité, Gestion Commerciale, Communication- Marketing, informatique, vente, banque, tourisme, Logistique, Urbanisme, ressources humaines et
marketing) et Industrielles (Agro, Mine, Géologie et Pétrole, Génie Civil) qui sont des filières porteuses.

AM : Combien de promotions sont déjà sur le marché du travail ?

IFD : Ça fait beaucoup. Depuis tout le temps on peut parler de cinquante. A chaque fois, les promotions s’agrandissent et nos étudiants sont bien accompagnés.
Egalement, il y a beaucoup de choses à parfaire. Il faut se donner les moyens pour que nos étudiants puissent être dans de bonnes conditions afin d’avoir des stages et emplois assurés.

AM : Pouvez-vous nous faire l’inventaire de votre bilan et vos perspectives
pour le futur ?

IFD : Pour parler de bilan, nous ne pouvons pas parler de nous-même mais le travail que nous faisons peut parler de lui-même. C’est important de dire déjà que nous avons faire du chemin. Depuis que j’ai pris la tête du groupe depuis 2018, je ne dirai pas que ce qui s’est passé au préalable était mauvais mais il y a une amélioration.

Aujourd’hui, nous parler de Nord-Sud partout et qui a une notoriété. Le bilan est positif avec une bonne politique managériale autour. Et nous nous s’essayons de mieux faire et nous ne dormons pas sous nos lauriers. Pour les perspectives, déjà pour cette année académique 2023-2024, nous espèrerons avoir plus d’étudiants pour les encadrer. Nous voulons que les meilleurs passent par Nord-Sud et que nous les retrouvions plus tard dans les institutions de cette Côte d’Ivoire qui gagne. Donc nous nous donnons les moyens pour cela.

AM : Votre mot de fin Monsieur le directeur général !

IFD : Ce que je peux dire à tout le monde, c’est travailler et continuer de travailler, de se performer, de se former. Seul le travail paye. Merci.

Interview réalisée par Mohamed Compaoré

admin
Soutenez votre média indépendant de management : abonnez-vous à Afrik Management au service des individus et des organisations ! À 15 €/An A compter de février 2024, accédez à des contenus exclusifs sur et naviguez pour 15 € par an seulement ! Notre mission en tant que média de management ? Rendre le savoir accessible au plus grand monde. Nous produisons chaque jour nos propres articles, enquêtes et reportages, le tout à taille humaine. Soutenez-nous dans cette démarche et cette ambition.

Senegal.. Accords Majeurs Conclus lors du « Forum Invest » pour Stimuler le Développement Économique

Previous article

Côte d’Ivoire/ Numérique : Le pays se positionne en pionnière en Afrique de l’Ouest

Next article

Commentaires

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may also like