Dans le monde financier, une annonce cruciale est sur le point d’être faite. Les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Sud Afrique) s’apprêtent à introduire leur propre devise commune. L’objectif est d’ébranler la suprématie du dollar américain dans les échanges mondiaux. Cette initiative vise directement à contester la position dominante du dollar et sera adoptée par tous les membres fondateurs des BRICS.
Par Zaynab SANGARÈ, Sénégal
Cette nouvelle a pris de court l’Europe ainsi que les institutions clés comme le G7 et le FMI, qui n’avaient pas envisagé une telle éventualité. La perspective d’une perte de contrôle de l’Occident sur le système financier mondial suscite des inquiétudes majeures. Parallèlement, de multiples conflits éclatent à travers le monde, de l’Ukraine à la Palestine en passant par la région du Kivu au Congo.
L’Onu, confrontée à ces situations complexes, voit sa crédibilité s’éroder alors qu’elle tente de résoudre des conflits souvent liés à l’implication de l’Otan. Les pays membres des BRICS qui n’optent pas pour la nouvelle devise auront toujours la possibilité d’utiliser leur propre monnaie nationale localement, mais devront l’utiliser pour acquérir des biens en provenance d’autres pays. Cette décision pourrait avoir un impact significatif sur les échanges de matières premières, tels que le pétrole, l’or, le cobalt ou le lithium.
Un exemple concret de cette évolution se dessine en Afrique avec l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette alliance envisage la création du Sahel, une monnaie locale destinée à concurrencer le franc CFA utilisé dans les pays de la Cedeao.
Zaynab SANGARÈ
(Afrik Management/ Mars 2024)
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