De nombreux pays en Afrique sont confrontés à des taux d’intérêt élevés en ce qui concerne la dette. Cet état de chose fragilise le continent.
Malgré la volonté affichée de certains pays de ne plus avoir recours à la dette, ils y sont obligés malgré la montée des taux d’intérêt.
C’est l’exemple du Ghana qui par le biais de son ministre des finances promettait la main sur le cœur : jamais son pays ne retournerait voir le Fonds monétaire international (FMI). « Quoi qu’il se passe, nous ne le ferons pas.
Les conséquences seraient terribles, nous sommes une nation fière, nous avons les ressources, nous avons la capacité », assurait Ken Ofori-Atta en février 2022, alors que les nuages s’accumulaient sur l’économie ghanéenne, entre chute du cedi, la monnaie locale, et montée en flèche des taux d’intérêt.
Las, dix mois plus tard, le Ghana faisait défaut. Malgré les serments de l’ancien banquier d’affaires, la nation ouest-africaine a sollicité, pour la dix-septième fois depuis son indépendance en 1957, l’aide financière du Fonds.
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