Les micro, petite et moyenne entreprises constituent 90% du secteur privé en Afrique, sans oublier qu’elles constituent le moteur de la croissance au sein de ce continent.
Pourtant ces entreprises connaissent des difficultés liées au problème de gestion et à l’environnement. C’est dans ce contexte qu’une étude a été menée pour amener à celles-ci à prendre des initiatives et se développer.
Les résultats de ces études ont été présentés, le mardi 25 mai 2010, à l’Hôtel Ivoire, à Abidjan-Cocody, en prélude à la 45ème Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD).
« Micro finance et développement des PME » est le thème de l’étude menée conjointement par la CIJE (En français, Agence japonaise de coopération internationale ), la BAD et d’autres partenaires.
L’étude a plutôt mis l’accent sur les voies et moyen de renforcement des capacités managérial des PME.
«L’étude est un moyen pour contribuer à améliorer l’outil de production des PME. Il s’agit de leur permettre de quitter l’informel pour le formel et permettre au secteur des PME d’être plus productif », a déclaré Mme Leila Mokaden, chef de division des institutions financières de la BAD.
Elle a indiqué que les contraintes des PME ne sont pas seulement l’accès au crédit. Cependant, elle a annoncé qu’il existe un Fonds de garantie pour le financement des PME au sein de la BAD.
Et que sur les 2 milliards de dollars provenant du département du secteur privé de la BAD, 1 milliard est revenu aux PME en 2009.
Mme Megumi Muto, chargée de recherche au CIJA, s’est occupée de former les agents de PME à Kumassi (Ghana)et à Nairobi (Kenya), dans le domaine de l’entreprenariat, le management de la qualité et la gestion financière.
«La formation a permis aux dirigeants de prendre des initiatives. Certains ont même commencé à exporter leurs produits hors de leur frontière», s’est -elle réjouie. Elle estime en outre que les PME doivent songer au regroupement pour pouvoir faire face aux défis du marché.
Le spécialiste du secteur financier à la Banque mondiale, Samuel Munzele Maimbo a égrené le chapelet des difficultés des PME. Il a évoqué l’accès au marché et au crédit, le manque de compétences humaines, la manque d’innovation, le problème d’approvisionnement, etc.
C’est en cela qu’il a précisé que l’étude avait pour objet de chercher les voie et moyens pour permettre aux PME de trouver les solutions à ces difficultés. Un sujet d’autant plus important que le secteur privé contribue à 15% du PIB en Afrique.
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