ÉDITO. Alors que les flux migratoires vers l’Europe se succèdent, un plan d’envergure sur le continent africain devrait se substituer aux pièges de l’assistanat.
Peu de sujets font autant consensus chez les économistes que celui de l’immigration. Qu’ils soient ultralibéraux ou néokeynésiens, tous s’accordent à dire que la venue de la main-d’œuvre étrangère est une nécessité pour faire économiquement face au vieillissement et au déclin démographique de l’Europe en général et de la France en particulier, une nécessité pour y maintenir un taux de croissance capable de préserver le niveau de vie des « natifs ». Le contraste est grand avec les débats passionnés que l’immigration suscite au sein de la classe politique où, à droite, rares sont ceux qui, comme Alain Juppé, refusent de céder à la démagogie des visions radicales et des solutions simplistes.
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