Plusieurs personnes appartenant au mouvement « Democracy Hub » ont battu le pavé pendant trois jours pour faire entendre leur voix face à la cherté de la vie. Sous le hashtag « OccupyJulorbihouse ». Ils ambitionnaient de manifester près du Palais présidentiel, la Jubilee house, avec un message clair : nous ne sommes que des Ghanéens. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de nourriture, d’eau, de vêtements. Nous voulons pouvoir prendre soin de nos mères et de nos pères, a lancé Debora Enyonam Dabor, membre de Democracy Hub.
Au premier jour de la manifestation, jeudi 21 septembre, la police a fait usage de la force pour disperser les rassemblements. 50 personnes avaient même été arrêtées avant d’être relâchées plus tard. Des arrestations qui avaient suscité la colère des manifestants qui ont mis en garde le gouvernement contre les brutalités policières.
« Que le président Akuffo-Addo et les services de police du Ghana sachent que chaque fois que quelqu’un résiste au changement pacifique, le changement par la violence se produira. Nous ne voulons pas nous engager dans la violence, mais s’ils nous poussent à bout, nous n’aurons pas d’autre choix », a retorqué Bernard Mornah, un activiste politique.
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