Comme annoncé par le vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération italien, Antonio Tajani, mercredi, le gouvernement ivoirien a entamé des démarches pour rétablir un visa d’entrée en Tunisie.
Selon le journal ivoirien, « Koaci », le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a expliqué que ces démarches viennent en réponse aux chiffres qu’annonce la communauté internationale sur le nombre de migrants ivoiriens interceptés en Italie.
La Côte d’Ivoire conteste, en effet, les chiffres qui font état de douze à quatorze mille migrants débarqués à Lampedusa. Le responsable a tenu à souligner que son pays est également un pays de transit et que nombreux sont les migrants qui, une fois pris, trouvent « plus intéressant d’être rapatriés en Côte d’Ivoire » vu les difficultés rencontrées par certains pays voisins.
« Nous avons contacté le gouvernement tunisien pour rétablir les visas entre nos pays. Les procédures diplomatiques sont en cours. De nombreux migrants transitent par la Tunisie, étant donné qu’on prétend que de nombreux Ivoiriens figurent parmi les candidats à l’immigration, avec l’introduction du visa dans un certain pays, résolvons ce problème » a précisé Amadou Coulibaly, dans une déclaration rapportée par l’agence italienne Nova.
Il a ajouté, selon la même source, que les procédures d’établissement du visa « remettent en cause d’une certaine manière les anciennes relations qu’entretenait Yamoussoukro avec la Tunisie », mais qu’il s’agit « d’une situation cyclique »
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