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Sénégal/ Aliou Ousmane Sall, Dg de l’Agence nationale de l’État civil (ANEC) « Nous sommes en train de travailler sur les formules l’état civil consulaire »

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En marge de l’atelier de réflexion stratégique sur le thème : « La place des zones frontalières dans les pôles territoires », par le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) en collaboration avec le Club de Réflexion sur l’Urbain (CRU), M. Aliou Ousmane Sall, directeur général de l’Agence nationale de l’État civil (ANEC), estime qu’ils sont en train de travailler sur des formules de l’état civil consulaire pour permettre aux sénégalais de l’étranger d’avoir une identité légale.

 

« Nous sommes en train de travailler sur les formules l’état civil consulaire. Comme vous le savez l’état civil concerne les sénégalais de l’intérieur mais aussi de la Diaspora. Quelqu’un qui est au Sénégal, qui est en Gambie ou en Mauritanie, et qui est sénégalais est concerné par l’état civil qu’on est en train de faire parce que c’est un citoyen sénégalais qui a droit à une identité légale, ça, c’est une obligation de l’Etat de lui garantir une identité et nous sommes en train de travailler avec tous les acteurs clés du système, ça aussi, c’est extrêmement important de le signaler. Pour l’état civil consulaire, nous travaillons avec la direction des affaires juridiques et consulaires du ministère en charge des sénégalais de l’extérieur », a souligné M. Aliou Ousmane Sall, Dg de l’Agence nationale de l’État civil.

Il estime qu’ils sont en train de travailler avec les acteurs clés du dispositif, le ministère de l’éducation, à travers la direction de l’enseignement élémentaire, la direction des examens, chargée de l’examen, tout ce qui est Bac autres diplômes, à détecter les élèves qui n’ont pas d’actes d’état civil.

Selon M. Sall, l’identification des citoyens est un pilier fondamental du développement. Dans plusieurs régions du pays, notamment les zones transfrontalières, de nombreuses personnes vivent sans existence légale : enfants sans acte de naissance, apatrides, individus avec des identités multiples. Et ces situations fragilisent l’accès à l’éducation, à la santé, au droit de vote, et freinent les politiques publiques.

Il poursuit : « Je pense que les zones transfrontalières constituent des lignes importantes à prendre en considération dans la planification et dans le développement économique d’un pays. Particulièrement, quand on parle de développement, on parle des acteurs, on parle de l’identité. Quand on parle de l’identité, on parle de l’état civil, qui donne la personne une identité légale. Il a été constaté que dans les zones transfrontalières, par rapport aux mouvements, souvent, on arrive à détecter des personnes qui n’ont pas une identité légale ou bien qui dispose d’une double identité ».

Il estime que PUMA a sollicité l’ANEC pour les accompagner, pour avoir à intervenir pour une identité légale pour chaque sénégalais, des citoyens qui vivent selon les zones frontalières.

Il a tenu à préciser que le gouvernement leur a demandé de détecter, identifier et enrôler chaque sénégalais pour avoir une identité légale.

« Et cela passe par la digitalisation qui va permettre de sécuriser l’identité au-delà des jugements qui se passent au niveau des audiences foraines ou bien au niveau des tribunaux par rapport aux audiences spéciales, il nous est donner de  travailler aujourd’hui avec la digitalisation, ce qui nous poussé numériser tous les registres d’état civil et ça va permettre aussi de faire le toilettage, permettre à chaque personne d’avoir une seule identité légale et un seul numéro qui va poursuivre la personne de la naissance à la mort », dira-t-il.

Par Massaër DIA

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