Dans le cadre de lutter contre les maladies du manioc causées par des virus tels que le mosaïque et la striure brune, le Centre west African virus épidémiology ( Wave), en collaboration avec l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a mis en place le projet ‘‘Surveillance Participative des Maladies virales du Manioc’’, dont les résultats des travaux ont été restitués le lundi 18 novembre 2024, lors d’une cérémonie organisée au Pôle scientifique et d’innovation de Bingerville, à 30 Km (un peu moins s’en faut) au sud d’Abidjan.
Par Bosco de Paré
La cérémonie a pour objectif la présentation des résultats obtenus, des difficultés rencontrées et des recommandations aux producteurs et multiplicateur de manioc. Lesquels constituent le premier maillon de la filière et bénéficiaires du projet.
En effet, financé par le District autonome d’Abidjan à hauteur de 14 millions, ledit projet a permis d’organiser des formations et de suivis réguliers pour évaluer la mise en pratiques des méthodes apprises dans six zones de Songo.
Selon Dr Vanié Léabo en charge de la coordination du projet, il s’est agi d’évaluer le niveau de connaissance des producteurs sur les maladies et les modes de gestion de ces maladies, ainsi que la production qui avait a été faite après la formation des producteurs. Le but, a-t-il relévé, est de « protéger et maintenir la productivité du manioc qui une culture vitale ».
Pour Pr Justin Pita, Directeur Exécutif de Wave Côte d’Ivoire, il est impérieux de faire la prévention contre la striure brune qui sévit en Rd Congo afin que la Côte d’Ivoire se prépare à la riposte en cas d’introduction de ce virus.
‘‘Surveillance Participative des Maladies virales du Manioc’’ est un projet vise à faire l’état des lieux des acteurs de la filière manioc dont la production est menacée par le mosaïque d’une part et les sensibiliser et former ces acteurs à l’existence et à la reconnaissance des symptômes des contraintes majeures à la culture du manioc, d’autre part. La Côte d’Ivoire produit en moyenne par an 6,4 millions de tonnes de manioc.
Bosco de Paré
(Afrik Management/ Novembre 2024)
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