Environnement

Ville de Dakar : Lancement officiel du projet Metropolitan Governance of the Energy transition pour une meilleure gouvernance de la transition écologique et énergétique

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Ce projet vient renforcer l’engagement de la ville de Dakar, sur le long terme, pour une meilleure gestion de l’énergie à travers une gouvernance optimale et la promotion de bonnes pratiques d’efficacité énergétique. En effet, avec l’expérience de l’élaboration du plan Climat Énergie Territorial (PCET), Dakar a identifié le cap à prendre pour réussir le défi de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle de son territoire. La cérémonie de lancement officiel a eu lieu ce 14 octobre 2024 à Dakar.

Guy René EKANI Dakar, Sénégal

Le Metropolitan Governance of the Energy transition (MGET) vise plusieurs objectifs à savoir, le renforcement des capacités techniques des agents municipaux, la redynamisation des communautés locales et la réduction de l’empreinte de carbone du patrimoine de la ville de Dakar. Pour le Maire de Dakar M. Barthélémy Dias, ce projet va accompagner les jeunes. Selon lui, « il s’agira d’impliquer cette franche de notre société dans la mise en œuvre des politiques et à cet égard, les énergies vertes constituent une formidable opportunité pour notre jeunesse à travers des formations ciblées dans un secteur en plein expansion ».

Il estime donc que le projet MGET s’inscrit pleinement dans la vision qu’il défend pour la ville de Dakar, celle d’une ville plus résiliente face au choc climatique, plus compétitive économiquement et plus inclusive socialement.

C’est dans cette optique que la ville de Dakar entend s’appuyer sur ses partenaires techniques et financiers pour échanger des connaissances pratiques avec les villes partenaires afin de poursuivre les actions entreprises pour l’amélioration de la gouvernance urbaine pour une transition énergétique facilitant une diminution de son empreinte carbone.

Joedi Vaquer, Secrétaire général du Metropolis affirme que l’Afrique est riche dans la ressource énergétique qu’est le soleil. La question que l’on se pose ici est celle de savoir comment est-ce que les villes peuvent créer les conditions favorables pour bénéficier de l’énergie solaire ? Pour lui, MGET va travailler à trouver des solutions liées à ce questionnement notamment en apportant une expertise qui ira au-delà de Dakar. Le secrétaire général du Metropolis pense qu’il faudra d’abord apprendre à mobiliser les ressources au niveau international pour qu’elles aillent directement vers les collectivités locales. Ce qui est pour le moment exceptionnel dans le contexte africain actuel et cela devrait devenir beaucoup plus normal puisque les solutions seront produites au niveau local et c’est donc là que les financements internationaux doivent arriver. M. Jordi Vaquer affirme à cet effet que « avec MGET, c’est possible et on va montrer à l’Afrique et au monde que non seulement c’est possible, mais que c’est la façon la plus efficace de faire cette transition énergétique avec les collectivités locales ».

Aussi, dans ses composantes, le projet MGET comporte-il un volet apprentissage et échanges mutuels car tout ce qui sera fait sera documenté pour que d’autres villes en temps réel puisse profiter de cette expérience dakaroise afin qu’elle rayonne dans toute la région.

MGET est financé par l’Union européenne à hauteur de deux milliards d’euros en collaboration avec Metropolis et la ville de Madrid. M. Simon Vanden Broeke en sa qualité de Connectivity and substainable investment team Leader for the delegation of the European union in Sénégal, indique que la ville de Dakar a été choisie suite à un appel à proposition. Pour lui « concrètement, la ville de Dakar sera soutenue dans la mise en œuvre de son plan climat énergie territorial tout en favorisant la collaboration entre les 19 municipalités du département de Dakar ».

Les actions vont inclure l’installation de panneaux solaires dans les bâtiments publics, collèges, lycées et bâtiments communautaires. En dehors d’être une énergie verte cette installation va permettre la baisse du coût de l’énergie. Dans cette perspective, le Sénégal vise justement un objectif de 40% en énergie renouvelable dans le mix énergétique d’ici 2030.

Guy René EKANI Dakar

(Afrik Management/ Octobre 2024)

admin
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