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Le projet Train Express Régional (TER), a fait des victimes dans sa phase 1. Depuis sept (07) ans, celles-ci n’ont toujours pas été indemnisées. A l’occasion d’une conférence de presse organisée par le collectif des impactés du TER, soutenu par l’Ong Lumière Synergie pour le développement (LSD) et Both ENDS a réclamé à l’État du Sénégal, la bagatelle de 50 milliards de FCFA en guise d’indemnisation des victimes.
Par Massaër DIA, Sénégal
Pour Ibrahima Cissé, coordonnateur du collectif des impactés du TER, porteur du recours du mécanisme indépendant du recours de la BAD, les normes d’expropriation foncière telle que définie par la loi sénégalaise n’ont pas été respectées ; de même que les textes de la BAD. Il déduit dès lors que leurs « biens ont été confisqués, illégalement » depuis 2016.
Selon lui, plus de 70 entreprises formellement constituées ont été fermées. Bien qu’elles aient déjà déposé leur bilan depuis 2018, elles n’ont toujours pas été indemnisées. Il en est de même pour les détenteurs de titres de dossiers.
Devant un tel laxisme, le coordonnateur du collectif des impactés du TER a interpelé Bassirou Djomaye Faye, le nouveau Président du Sénégal afin de s’impliquer davantage dans le dossier dans la mesure où, a-t-il instruit « la BAD a fait tout ce qu’elle devait faire ; c’est-à-dire que tout le financement de la phase 1 a été décaissé aussi bien par l’AFD que la BAD ; mais jusqu’à présent, l’État nous doit plus de 50 milliards de FCFA ».
Selon Babacar Diouf, spécialiste en suivi Projet-Infrastructure financé par la Banque Africaine de développement (BAD) au sein de l’Ong LSD, ce projet du Train Express Régional a affecté plus 2000 familles sur le tronçon Dakar-Diamniadio depuis 2016. Il a invité les nouvelles autorités à se pencher le plus rapidement possible sur le cas du projet du Train Express Régional pour le bonheur des victimes.
Mme Fatou Dione, représentante des personnes affectées par le TER du département de Dakar estime que depuis 2016, le projet a causé des dommages à plus de 30 000 personnes et créée des sans-abris.
Massaër DIA
(Afrik Management/ Mars 2024)
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