Meta, Google, Microsoft, Amazon s’emparent tous azimuts des avancées de l’IA, pour proposer une nouvelle génération de robots conversationnels. Mais des questions se posent sur l’utilité et l’éthique de telles avancées.
Et si, à tout instant, dans vos conversations sur Instagram ou WhatsApp, vous pouviez poser une question à un « assistant » ? Peut-être lui demanderiez-vous des idées de restaurant dans un quartier, lui feriez-vous faire une recherche sur le Web afin de « mettre fin à une controverse entre amis », ou même créer l’image d’un paquebot avec des voiles, pour voir à quoi ressemblerait un tel navire… Voilà la vision exposée par Mark Zuckerberg, mercredi 27 septembre : le fondateur de Meta a annoncé le déploiement de vingt-huit robots conversationnels sur ses plates-formes Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. L’un d’eux sera généraliste et les autres thématiques : cuisine, sports de combat, mode… Leur avatar sera incarné par une personnalité, du rappeur Snoop Dogg à l’influenceuse mode Paris Hilton.
bêta aux Etats-Unis dès maintenant, ces robots conversationnels sont appelés à se développer sur les réseaux sociaux : Meta veut, dans les prochains mois, permettre aux développeurs, aux marques et aux influenceurs d’en créer leurs propres versions.
Cette présentation enthousiaste est la dernière d’une nouvelle série d’annonces faites en quelques jours par les géants du numérique dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Très actifs depuis le lancement à succès, fin 2022, du robot conversationnel ChatGPT, son créateur OpenAI, et son partenaire Microsoft, mais également leurs rivaux Google, Meta ou Amazon continuent de se livrer à une course à l’IA, engendrant un foisonnement de lancements.
Commentaires