Expert de la sécurité informatique, les hackers éthiques sont des profils de plus en plus recherchés car précieux pour les entreprises qui les emploient. Si toi aussi tu te sens une âme de Mr Robot, sans vouloir basculer du côté obscur de la force, découvre vite ce métier.
Professionnel de la cybersécurité, le hacker éthique est employé par une entreprise afin d’assurer la protection de ses systèmes informatiques d’éventuels piratages. Également connus sous le nom de « Pentester » (pour penetration test) ou encore pirates bienveillants, les hackers éthiques ont pour mission d’évaluer la sécurité d’un système d’information ou d’un parc informatique, en réalisant des tests d’intrusion. Pour cela, le hacker éthique contourne les règles de sécurité de la société et organise une attaque informatique afin de détecter les failles du système d’information et les différents points de vulnérabilité. Que ce soit au niveau des caisses de supermarchés, des voitures connectées, des centrales hydroélectriques ou encore des cartes bancaires, la sécurisation des données est devenu un véritable enjeu économique.
Le saviez-vous ?
Selon l’ANSSI, la Cybersécurité est aujourd’hui considérée par la France comme une priorité nationale et la demande professionnels ne va cesser de croître dans ce secteur. Si la plupart d’entre eux optent pour une formation d’ingénieur, il existe d’autres voies pour y accéder comme le Bachelor Cybersécurité (3 ans) proposé par l’EPITA. Rendez-vous sur le site pour en savoir plus.
Les principales compétences et qualités à avoir
Exercer comme hacker éthique demande certaines compétences :
- être véritablement passionné d’informatique ;
- connaître le droit et les réglementations en vigueur ;
- être curieux ;
- faire preuve de dynamisme et de réactivité ;
- avoir un esprit créatif ;
- aimer le travail en équipe ;
- avoir le goût du défi.
LE HACKER ÉTHIQUE DOIT ÊTRE AVANT TOUT UN PASSIONNÉ D’INFORMATIQUE. © ARTEM, ADOBE STOCK
Les conditions de travail
Les hackers éthiques sont souvent employés par des grosses entreprises dans des industries de pointe ou par des sociétés de services informatiques. Férus d’informatique, ils ne comptent pas leurs heures pour trouver et résoudre des failles découvertes dans les systèmes d’information.
Comment devenir hacker éthique ?
Le métier d’hacker éthique n’est pas encore vraiment reconnu en tant que tel dans les entreprises, même si cela tend à changer. Des diplômes dédiés à ce poste existent ainsi que des certifications, mais la plupart des professionnels ont suivi des études d’informatique ou fait une école d’ingénieurs :
- Diplôme d’Ingénieur de l’EPITA (Majeure SRS – Systèmes, Réseaux et Sécurité)
- Licence professionnelle CDAISI (Cyber-défense, anti-intrusion des systèmes d’information), IUT de Valenciennes ;
- École Cyberfull, Clermont-Ferrand ;
- MSc Cybersécurité et management, Paris School of Business PSB ;
- Certification OCSP : Offensive Security Certified Professional ;
- Certification CEH : Certified Ethical Hacker (très souvent exigée par les entreprises).
Le salaire d’un hacker éthique
Expert en sécurité informatique et réseaux, un hacker éthique peut prétendre à une rémunération comprise entre 6.000 et 7.500 euros bruts mensuels selon son expérience. Beaucoup d’entre eux sont également de plus en plus rémunérés sous forme de récompenses à la résolution d’un bug grâce aux plateformes de bug bounty.
Les perspectives d’évolution d’un hacker éthique
Aux États-Unis, il n’est pas rare que des hackers autodidactes estampillés « white hat » et résolvant des bugs via des plateformes de bug bounty soient par la suite embauchés par les entreprises victimes de ces bugs (Google, Facebook…). En France, les hackers éthiques sont souvent, à la base, des experts en systèmes d’information ou des experts sécurité et réseaux, formés par la suite en cybercriminalité. Il s’agit plus d’une évolution de poste que d’un véritable changement de fonction.
Entreprises qui emploient des hackers éthiques
- industrie ;
- sociétés de services informatiques ;
- administrations ;
- banques ;
- sociétés du numérique.
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