Le secteur bancaire n’a pas encore fait sa vraie transformation digitale. Nous avons réinventé les usages pour cette banque », promettait Stéphane Richard, le PDG d’Orange, lors du lancement en grande pompe d’Orange Bank. C’était fin 2017. Depuis, rien ne s’est passé comme prévu : Orange Bank n’est pas devenu le « Free de la banque », comme Stéphane Richard en rêvait. Elle a certes atteint son objectif d’avoir deux millions de clients (avec l’Espagne).

Mais, la néobanque, qui prévoyait d’atteindre le point mort quatre ou cinq ans après sa naissance, a accumulé plus de 1 milliard d’euros de pertes d’exploitation, obligeant sa maison mère à le recapitaliser régulièrement. Une situation jugée intenable par l’opérateur. Orange Bank vit donc ses derniers jours. Son sort sera scellé ce mercredi lors du conseil d’administration d’Orange.