Du 23 au 25 octobre 2024, se tiendra au Parc des expositions d’Abidjan, la 2ème édition de ‘‘Abidjan Border Forum’’. Dans un entretien réalisé par le centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), M. Diakalidia Konaté, Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI), situe les défis et enjeux de cet important instrument.
Par Bosco de Paré, Abidjan
En effet, créé en 2022, ‘‘Abidjan Border Forum’’ est une réponse ivoirienne innovante à l’ensemble des phénomènes qui jonchent le territoire des frontières du continent africain. Ce cadre est également une réponse aux questions relatives aux problèmes de délimitation et démarcation des frontières qui entraînent des conflits frontaliers, des conflits fonciers, qui entament la cohésion et la cohabitation pacifique entre les peuples vivant de part et d’autre des frontières, ainsi que les problèmes liés à la sécurité, la contrebande ou la criminalité transfrontalière.
Le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) a souligné que ‘‘Abidjan Border Forum’’ a trait également aux questions liées à l’utilisation des ressources naturelles et les ressources minières dans les zones frontalières. Estimant que « toutes ces problématiques fragilisent cette zone.
Quelle est l’importance de cet outil pour la Côte d’Ivoire ? A cette préoccupation M. Diakalidia Konaté donne des éléments de réponse. « Abidjan Border Forum est un outil de positionnement diplomatique, stratégique et géostratégique pour la Côte d’Ivoire ». À l’en croire, à la création en 2022 de cet outil diplomatique, les participants ont en effet décidé de faire de la Côte d’Ivoire, le centre de traitement des questions frontalières et d’Abidjan la capitale des frontières africaines. « Ce qui nous a permis d’avoir la caution des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2023 pour co-organiser avec la Commission de l’Union africaine la 2ème édition de ‘‘Abidjan Border Forum’’.
Il en a appelé à la mobilisation de toute la communauté nationale et internationale, tous les frontaliers, les experts, les universitaires qui sont sensibles à la question de la gouvernance des frontières africaines, les hommes de science, les praticiens et les populations.
Bosco de Paré
(Afrik Management/ Octobre 2024)
Commentaires