Enda Tiers Monde (ENDA Energie, ENDA Santé), en partenariat avec l’Université Gaston Berger, et le soutien de la Fondation SANOFI a organisé du jeudi 26 septembre au vendredi 27 septembre 2024, un atelier national de plaidoyer pour la prise en compte des questions sanitaires dans les politiques climatiques au Sénégal.
Par Massaër DIA, Dakar
Cet atelier vise à faire un plaidoyer pour une prise en charge des questions sanitaires dans les politiques climatiques du Sénégal. C’est ainsi que M. Boubacar Fall, vice-président du comité sénégalais sur le changement climatique, représentant le Ministre Sénégalais de l’environnement a planté le décor. « Le changement climatique affecte de plus en plus le secteur de la santé, il y a des liens directs, il y a aussi des liens indirects », a-t-il rappelé.
Mais avant, M. Emmanuel Seck, Directeur exécutif de Enda Energie a fait savoir que cet atelier est un cadre nec-plus-ultra de dialogue et de concertations, qui permet aux acteurs de la santé et du climat d’interagir pour pouvoir apprendre des uns et des autres, ressortir des enseignements de ce qui est fait au niveau national en matière de réponse à l’adaptation au changement climatique, quand on sait les conséquences sur la santé humaine et animale amis aussi sur les écosystèmes.
À l’échelle nationale, le Sénégal a décliné sa politique climatique à travers la contribution déterminée au niveau national (Cdn), le Plan national d’adaptation (Pna) et la vision à long terme (2050). Outre ces initiatives étatiques, les acteurs non étatiques ne sont pas en reste dans l’effort global en faveur du climat et la santé. À cet effet, ces derniers ont développé des actions à majorité sectorielles et orientées vers des solutions climatiques et sanitaires (malnutrition, maladies hivernales, hydriques…) mais rarement structurées sur le NEXUS changement climatique-santé.
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Selon les organisateurs, le Sénégal, à travers des initiatives comme sa contribution déterminée au niveau national (Cdn) et son plan national d’adaptation (Pna), a déjà intégré ces enjeux. Toutefois, un renforcement de la coordination avec les acteurs non étatiques s’avère nécessaire.
Selon l’OMS il pourrait avoir 250.000 décès supplémentaires par an entre 2030-2050. Décès dû principalement aux phénomènes météorologiques extrêmes, à la raréfaction des ressources hydriques, et à la propagation accrue de maladies.
Les bénéficiaires de l’appui financier de la fondation Sanofi dans le cadre de la mise en œuvre de projets de terrain sur la santé et l’adaptation au changement climatique sont le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Ghana, le Burkina Faso.
Massaër DIA
(Afrik Management/ Septembre 2024)
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