Les utilisateurs vont enfin être seuls maîtres de leurs données, du moins en Europe et seulement par rapport à Meta. Le Comité européen de la protection des données (EDPB) décide en effet d’interdire à Meta d’utiliser les données personnelles des utilisateurs à des fins de publicité ciblée. Comment la Maison mère de Facebook et d’Instagram a-t-elle réagi face à cette décision ?
Cette décision de l’UE sera quasi paralysante pour Meta
Le 27 octobre dernier, le Comité européen de la protection des données (EDPB) a pris la décision d’interdire définitivement à Meta d’utiliser les données personnelles de ses utilisateurs à des fins publicitaires. Cette décision s’appliquera à l’ensemble des utilisateurs dans l’UE et dans l’Espace économique européen (EEE).
L’ordonnance s’appuie sur les mesures temporaires existantes en Norvège. L’interdiction fait en l’occurrence suite à une demande formulée en septembre par l’autorité norvégienne de protection des données. Adressée à l’EDPB, cette demande visait une application unifiée de l’interdiction norvégienne du traitement des données personnelles par Meta à l’ensemble de l’UE.
Cette interdiction paralysera certainement la capacité de l’entreprise à vendre des publicités personnalisées aux 258 millions d’Européens qui utilisent Facebook et Instagram chaque mois. Selon Greet Gysen, porte-parole du Comité européen de la protection des données (EDPB), l’interdiction prendra effet d’ici deux semaines.
« Il est grand temps pour Meta de mettre ses traitements en conformité et de mettre un terme aux traitements illicites », a déclaré Anu Talus, la présidente de l’EDPB, dans un communiqué publié sur le site Web du régulateur. Quelle est la réaction de Meta face à cette décision ?
Meta : comment la société a-t-elle réagi face à cette décision ?
En réponse à la décision de l’EDPB, Meta a publié une déclaration le 30 octobre. L’annonce décrit sa proposition de transition vers une approche basée sur le consentement pour l’utilisation des données personnelles dans la pub. Cette approche nécessiterait l’autorisation explicite de l’utilisateur, conformément aux exigences du RGPD.
La Commission irlandaise de protection des données évalue actuellement cette proposition en collaboration avec d’autres autorités de contrôle concernées. Par ailleurs, Meta venait aussi d’annoncer une option d’abonnement sans publicité pour les utilisateurs de l’UE.
Meta offrira notamment aux utilisateurs de l’UE, de l’EEE et de la Suisse la possibilité de payer un abonnement mensuel pour utiliser Facebook et Instagram sans aucune publicité. L’autorité norvégienne a déclaré que les projets d’abonnement payant de Meta frôle l’illégalité
« Il est probable que la plupart des gens choisiront de donner leur consentement plutôt que de payer […] Si ce consentement n’est pas considéré comme donné librement , le modèle publicitaire de Meta sera toujours illégal », écrit Alexander Hanff, un défenseur de la vie privée, dans un article sur LinkedIn. Affaire à suivre …
Les utilisateurs vont enfin être seuls maîtres de leurs données, du moins en Europe et seulement par rapport à Meta. Le Comité européen de la protection des données (EDPB) décide en effet d’interdire à Meta d’utiliser les données personnelles des utilisateurs à des fins de publicité ciblée. Comment la Maison mère de Facebook et d’Instagram a-t-elle réagi face à cette décision ?
Cette décision de l’UE sera quasi paralysante pour Meta
Le 27 octobre dernier, le Comité européen de la protection des données (EDPB) a pris la décision d’interdire définitivement à Meta d’utiliser les données personnelles de ses utilisateurs à des fins publicitaires. Cette décision s’appliquera à l’ensemble des utilisateurs dans l’UE et dans l’Espace économique européen (EEE).
L’ordonnance s’appuie sur les mesures temporaires existantes en Norvège. L’interdiction fait en l’occurrence suite à une demande formulée en septembre par l’autorité norvégienne de protection des données. Adressée à l’EDPB, cette demande visait une application unifiée de l’interdiction norvégienne du traitement des données personnelles par Meta à l’ensemble de l’UE.
Cette interdiction paralysera certainement la capacité de l’entreprise à vendre des publicités personnalisées aux 258 millions d’Européens qui utilisent Facebook et Instagram chaque mois. Selon Greet Gysen, porte-parole du Comité européen de la protection des données (EDPB), l’interdiction prendra effet d’ici deux semaines.
« Il est grand temps pour Meta de mettre ses traitements en conformité et de mettre un terme aux traitements illicites », a déclaré Anu Talus, la présidente de l’EDPB, dans un communiqué publié sur le site Web du régulateur. Quelle est la réaction de Meta face à cette décision ?
Meta : comment la société a-t-elle réagi face à cette décision ?
En réponse à la décision de l’EDPB, Meta a publié une déclaration le 30 octobre. L’annonce décrit sa proposition de transition vers une approche basée sur le consentement pour l’utilisation des données personnelles dans la pub. Cette approche nécessiterait l’autorisation explicite de l’utilisateur, conformément aux exigences du RGPD.
La Commission irlandaise de protection des données évalue actuellement cette proposition en collaboration avec d’autres autorités de contrôle concernées. Par ailleurs, Meta venait aussi d’annoncer une option d’abonnement sans publicité pour les utilisateurs de l’UE.
Meta offrira notamment aux utilisateurs de l’UE, de l’EEE et de la Suisse la possibilité de payer un abonnement mensuel pour utiliser Facebook et Instagram sans aucune publicité. L’autorité norvégienne a déclaré que les projets d’abonnement payant de Meta frôle l’illégalité
« Il est probable que la plupart des gens choisiront de donner leur consentement plutôt que de payer […] Si ce consentement n’est pas considéré comme donné librement , le modèle publicitaire de Meta sera toujours illégal », écrit Alexander Hanff, un défenseur de la vie privée, dans un article sur LinkedIn. Affaire à suivre …
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