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Opérationnalisation de la loi Start-up adoptée en 2020 : Lancement d’« Écosystème Start-up » par le ministre de la communication

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Alioune Sall, ministre de la communication, des télécommunications et du numérique , a procédé ce jeudi 20 novembre 2025 au lancement de « la Start up Act » qui marque l’opérationnalisation de la loi Start-up adoptée en 2020.

 

Le gouvernement du Sénégal procède au lancement officiel d’« Écosystème Start-up » matérialisant l’opérationnalisation de la loi start-up votée en 2020. Il s’agit d’un dispositif destiné à structurer, accompagner et valoriser les jeunes entreprises innovantes et à fort potentiel d’impact. Et cette initiative s’inscrit dans la continuité de la vision Sénégal 2050 et du New Deal Technologique grâce à l’application de ladite loi.

Alioune Sall, ministre de la communication, des télécommunications et du numérique, souligne : « Aujourd’hui, nous sommes réunis ici pour lancer « la Start up Act », c’est une loi qui a été votée en 2020. Elle permet à l’Etat de mettre un cadre qui va permettre non seulement de recenser l’ensemble de l’écosystème qui évolue l’information et la communication. La plateforme permet de les compter puis de les labéliser mais de les accompagner par des financements. Notre pays regorge beaucoup de talents surtout dans l’innovation mais il leur manque cet appui de l’Etat qui leur permet de faire connaître leur projet mais surtout de les accompagner à passer à une étape supérieure ».

Selon le ministre, l’appel que le gouvernement lance à travers l’ouverture de cette plateforme, c’est tout sénégalais d’où qu’il soit, de la Diaspora, puisse rentrer dans cette plateforme et faire évaluer son projet et se faire labéliser son projet et pouvoir bénéficier de l’accompagnement au même titre que les start-ups qui sont au Sénégal. Il estime qu’il n’y a pas de problème dans ce mécanisme de la digitalisation.

Mme Joelle Sow S/G Sénégal Numérique, avance : « Cela veut dire qu’on va mettre en œuvre tous les points d’article de la loi à savoir la labélisation, les exonérations fiscales, on va mettre en place le fonds de financement des start-ups. On va mettre en place un accompagnement en labélisant les structures d’accompagnement qui vont accompagner les start-ups. Donc, on met en place un dispositif qui va permettre les entreprises, les start-ups soient plus fortes pour rencontrer la compétitivité mondiale et aussi exporter leurs produits avec fiabilité, qualité puis qu’elles prennent un label. Ce sont des entreprises qui vont capter la commande publique. Tout cela, c’est les start-ups qui vont grandir et qui vont devenir de grandes PME à la croissance du pays. Pour les start-ups, il y a un déficit criard de trésorerie, d’accompagnement, de contenu dans l’accompagnement. Il faut les fondateurs soient mieux accompagner sur tous les niveaux, fiscale mais aussi Marketing ».

Boubacar Roger Thiam directeur de l’économie Numérique, affirme : « La loi start-up Act reconnaît une start-up. En fait cette loi décrit clairement quelles sont les structures que l’Etat du Sénégal engage et identifie comme étant une start-up. Il faut avoir moins de 8 ans d’existence, il faut être en recherche de ton business-modèle et essentiellement, il faut être capable de prouver que ton produit est innovant. Et donc, ces petites entreprises-là, ont besoin d’être accompagnées, ont besoin d’être structurées. Et au-delà des instruments financiers classiques, les entreprises ont besoin de travailler avec de nouveaux instruments financiers autres que la dette parce que la dette avec un amortissement appuyé  chaque mois, on se rend compte que les petites entreprises n’y arrivent pas et que , il va falloir qu’on trouve d’autres leviers financiers sans pour autant faire appel au trésor public pour aussi investir dans ces petites entreprises appelées au sens de la loi Start-up et c’est ce qui s’appelle le capital risque, c’est un fonds de 300 millions de dollars que nous allons lever pour les trois prochaines années et cela consistera à acheter des parts directement de ces start-ups, les accompagner, d’en faire de gros champions et ensuite évaluer. Tous les sectoriels sont impliqués, il s’agit de travailler avec l’innovation. On retrouve de l’innovation dans l’agriculture, dans la santé, partout ».

Selon M. Thiam, le message principal, « c’est, préparons les petites pousses, peu importe le sectoriel, préparons les entreprises, faisons de ces petites entreprises de grandes entreprises qui pourront participer davantage à l’assiette fiscale parce que c’est de cela qu’il s’agit. Il s’agit de trouver des ressources endogènes pour investir, avoir les moyens de nos ambitions. C’est vrai les grandes entreprises font le travail, il faut qu’on prépare les petites entreprises aussi pour qu’elles deviennent grandes et ça aide l’Etat à trouver des ressources pour financer des infrastructures et financer ses programmes en toute autonomie ».

Par Massaër DIA

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