Réchauffement Climatique

COP-30 au Brésil – Elvis Gouza, Journaliste environnementaliste ivoirien formel: ‘‘L’inaction et les discours ne sont plus une option, il faut agir’’

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Elvis Kouza, Directeur exécutif du Réseau des Journalistes Ivoiriens contre la Crise Climatique et Environnementale (RJICCE)

À la faveur de la 30e édition de la Conférence des parties (COP-30) qui se tient au Brésil, Elvis Gouza, journaliste environnementaliste ivoirien, spécialiste des questions climatiques, par ailleurs Directeur exécutif du Réseau des Journalistes Ivoiriens contre la Crise Climatique et Environnementale (RJICCE), s’exprimant sur la radio de la paix, est revenu sur l’historique de ces conférences et appelle à « matérialiser les promesses » à l’orée de 2030.

Par Bosco de Paré

« Nous nous réjouissons que la COP-30 se tienne au Brésil. En effet, c’est au Brésil, en 1992, lors du Sommet de la Terre qu’il a été décidé, d’organiser périodiquement, des COPs pour statuer sur l’avenir de la planète menacée par des catastrophes naturelles dont les conséquences sont amplifiées par les activités humaines », a rappelé Elvis Gouza, estimant que la présente conférence est la COP « de tous les enjeux ».

Car, justifie-t-il « nous sommes à moins de 5 ans de 2030, la date fixée de commun accord par les États Parties pour ne pas dépasser le seuil des 1,5 degrés Celsius. À moins de 5 ans de l’échéance, il est grand temps de matérialiser les promesses, il faut quitter les discours. Conformément aux textes de l’accord de Paris adoptés lors de la COP-21, les pays développés, les plus grands pollueurs doivent réagir. L’Afrique appelle à la contribution des grands pollueurs pour le financement des politiques d’adaptation aux changements climatiques. Il urge de mettre en œuvre la feuille de route de Baku qui préconise un apport de 1300 milliards de dollars US par an. Oui, les 300 milliards de dollars US sont insignifiants », avoue-t-il.

Le Directeur exécutif du Réseau des Journalistes Ivoiriens contre la Crise Climatique et Environnementale a invoqué l’article 10 de l’Accord de Paris pour dit-il, « exiger un appui technique et un transfert de la technologique des pays développés au profit des pays en voie de développement pour lutter contre les effets du changement climatique ».

À l’en croire, c’est seulement à ces deux conditions (Ndlr : mise en œuvre de la feuille de route de Baku et le transfert de technologie) que le monde pourrait accélérer la résilience aux changements climatiques à travers la mise en œuvre effective des contributions déterminées au niveau national (CDN).

Elvis Gouza, félicitant le continent noir qui abritera la COP-31, a été on ne peut incisif quant au laxisme observé dans le financement.

« Je voudrais, féliciter l’Afrique à travers l’Éthiopie qui est bien partie pour abriter la COP 31. L’inaction et les discours ne sont plus une option, il faut agir ».

Bosco de Paré

(Afrik Management/ Novembre 2025)

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