Environnement

Prévisions saisonnières des précipitations 2025 L’ANACIM prévoit l’installation de l’hivernage dans la première quinzaine de juin

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L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) a organisé ce jeudi 15 mai 2025 un atelier de restitution de la prévision saisonnière des précipitations de l’hivernage 2025. Elle prévoit l’installation de l’hivernage dans la première quinzaine de juin dans la partie Est du pays.

 

Diabel Ndiaye, chef de service climatique à l’ANACIM, affirme : «Si on prend la partie Est, installation de l’hivernage dans la première quinzaine du mois de juin dans la partie Est du pays, dans la partie centre, on peut avoir l’hivernage qui pourrait s’installer en fin juin, mi-juillet dans la partie centre du pays et dans la partie ouest, on peut avoir dans la deuxième quinzaine, l’hivernage qui pourrait s’installer parce que dans cette partie, on aura un léger retard par rapport aux dates prévues ».

Il estime qu’on peut avoir des pluies jusqu’en fin septembre dans la partie Nord et en mi-octobre dans la partie sud, fin octobre.

Selon M. Ndiaye, pour la partie Est, l’hivernage est en train de s’installer petit à petit.

« On est en train de suivre les premières quantités qui sont assez significatives, ont été notées surtout dans la partie Goudiry allant jusqu’à laminia, vers Salimata, Kédougou. Kédougou a une quantité de 22 mm, laminia qui a plus de 30 mm, Goudiry, 30 mm », précise M. Diabel Ndiaye.

Il poursuit : « Il faut reconnaître qu’on avait donné une première tendance au mois d’avril qui est consolidée par la prévision régionale et en début de mois de mai, on a fait une mise à jour. Cette mise à jour laisse entrevoir d’une situation, d’une installation précoce de l’hivernage dans la façade Est du pays, une installation normale par rapport à la moyenne climatologique une installation qui pourrait être normale qui a légèrement tardé sur la partie ouest du pays, de Saint louis à Dakar, jusqu’ à Thiès, jusqu’ à l’axe sud Est Ziguinchor, cap skiring ».

Il conclut : « En ce qui concerne les cumuls pluviométriques, on a un cumul qui pourrait être légèrement supérieur à ce qu’on avait l’habitude de voir dans la partie ouest du territoire, cela veut dire quoi ? Cela veut dire les quantités de pluie qu’on va avoir pendant cet hivernage, pourraient légèrement être supérieures à la moyenne dans la localité de Bakel, un peu vers Kédougou, un peu vers la région de Tambacounda. A l’intérieur du pays dans la zone centre, centre de la zone sylvopastorale. Sur la façade Est du pays, Dakar, Saint louis, un peu vers Thiès, jusqu’ à Ziguinchor, on risque avoir des diurnes un peu inférieur à la moyenne mais la situation du mois août, septembre, sera surveillé parce qu’on pourrait avoir des risques survenus d’événements extrêmes parce qu’on est dans un contexte de changement climatique, donc ce n’est pas à écarter qu’on ait des évènements supérieurs à la normale, des pluies extrêmes ».

 

Abel Vincent Manga, agent hydrologie de la direction de la gestion et de la planification des ressources en eau, a tenu à préciser : «Nous avons fait les prévisions saisonnières hydrologiques sur deux grands bassins du Sénégal dont le bassin du fleuve Sénégal et le bassin du fleuve Gambie. Et les situations qui sont retenues sont les suivantes : au niveau du bassin du fleuve Gambie, nous avons une situation normale à excédentaire et au niveau du fleuve Sénégal, nous avons deux situations. Dans la partie inférieure, c’est à dire entre Mauritanie et le Sénégal, nous avons une situation normale à excédentaire et dans la partie haute du bassin du fleuve Sénégal, c’est à dire entre le Mali, le Sénégal, nous avons une situation excédentaire.

On ne peut pas affirmer d’une manière radicale mais, tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on s’attend à des écoulements qui sont supérieurs à la normale. Autrement dit, nous aurons des écoulements importants. Les risques d’inondations, c’est très possible. Il y a des suivis réguliers qui vont être faits ».

Mme Aida Diongue Niang, directrice de la métrologie à l’Anacim, souligne : « Cette rencontre aujourd’hui a pour objectif de réunir les acteurs des différents secteurs qui sont impactés par la prévision saisonnière des pluies. Nous avons plusieurs acteurs provenant de plusieurs secteurs, ce qui montre l’importance de la prévision saisonnière qui couvre des activités qui sont relatives à l’agriculture, à la santé, à l’élevage, à la pêche mais également à la planification. On a vu tout à l’heure une question concernant les africains, donc à la gestion des inondations. Donc l’idée, c’est de travailler ensemble pour voir quels sont les impacts de la prévision saisonnière sur leurs activités. Ça se fait dans le cadre du service climatique, nous ne travaillons pas seuls, nous travaillons avec tous les acteurs pour construire les solutions qui peuvent aider dans la prise de décision stratégique et opérationnelle durant la saison des pluies ».

Par Massaër DIA

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