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- En attendant Iris²
Au diable la souveraineté, au diable Iris², la Première Ministre de l’Italie d’extrême droite honore son amitié avec le milliardaire controversé Elon Musk, fondateur de SpaceX. Georgia Meloni a rendu une visite surprise en Floride à Donald Trump, président élu qui engagera Musk dans son gouvernement après son investiture le 20 janvier prochain. En parallèle de cette visite, Bloomberg révèle que l’Italie est en train de négocier un contrat de 1,5 milliard d’euros avec SpaceX pour utiliser les services de communication sécurisée du réseau de télécommunication Starlink.
L’Italie deviendrait ainsi le second gouvernement européen, après l’Ukraine, à recourir à la mégaconstellation satellite de SpaceX. La nouvelle, saluée en Italie, suscite des critiques en France. Le président de la république Emmanuel Macron appelle à se méfier des possibles ingérences de Musk en Europe, notamment en raison de son soutien affiché aux partis d’extrême droite.
Le contrat, en cours de finalisation, permettrait aux forces armées italiennes d’utiliser Starlink pour leurs communications et de bénéficier du service d’accès direct par téléphone, déjà opérationnel depuis la mise en orbite basse de plusieurs centaines de satellites l’année dernière, notamment en cas de catastrophes naturelles.
Le contrat porte sur une période de cinq ans, soit la durée nécessaire au temps de développement et de déploiement de la constellation Iris² de l’Union européenne, initiée en décembre dernier, qui permettrait à l’Europe de disposer d’un service équivalent à Starlink, mais de manière indépendante.
Par FUTURA
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