En Côte d’Ivoire, les autorités sanitaires détectent 4.000 nouveaux cas de femmes atteintes du cancer du sein et du col de l’utérus par an. Elles enregistrent également 1.400 décès par année. Une situation très préoccupante qui appelle à l’attention de tous.
Par Bosco de Paré
« Chaque année, il y a 4000 nouveaux cas du cancer du sein », selon Marie Irène Richmond-Ahoua, représentant Eugène Aka Aouéle président de la journée de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus organisée par le Rotary club Océan de Grand- Bassam. Un fort nombre qui nécessite l’attention de tous. A l’en croire, il est possible d’en guérir (90% de cas) si le mal est vite diagnostiqué.
Jean Eudes Houngbedji, Président du Rotary club Océan Grand Bassam a insisté sur le dépistage « précoce » qui est l’une des clés pour la lutte contre cette maladie. Car, a-t-il expliqué vite détecté, les cancers du sein et de l’utérus peuvent être guéris avec succès.
Pour Taha Jean, Conseiller technique et représentant le Maire de Grand-Bassam Jean Louis Moulot, le taux de prévalence du cancer du sein en Côte d’Ivoire est préoccupant, dans la mesure où le pays enregistre un taux de prévalence du cancer du sein qui tourne autour de 16% avec 1400 décès par an.
Selon les autorités sanitaires de Grand- Bassam plus de 200 femmes sont attendues à cette journée de sensibilisation et de dépistage sur les cancers du sein et du col de l’utérus.
Bosco de Paré
(Afrik Management/ Octobre 2024)
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