L’Association des Femmes de Mermoz (AFM) a organisé le samedi 05 octobre au Poste de santé de Mermoz, la deuxième édition de journée de dépistage et de consultations gratuites. 200 femmes ont pu bénéficier de ces consultations gratuites suivies d’une conférence animée par des experts de renom, notamment : Professeur Abdoul Aziz Kébé, spécialiste en cancérologie, Docteur Ndella Diouf, oncologue et Madame Maimouna Sidy Mbaye, gynécologue.

Par Massaër DIA, Sénégal

Mme Elisabeth O. Mendy, Vice-Présidente de l’Association des Femmes de Mermoz a affirmé qu’en organisant une journée de dépistage du cancer du col et du sein, il s’est agi d’aider les femmes de la commune et des femmes venues des autres localités. Pour elle, le constat est tel que « le taux de mortalité des femmes qui ont le cancer du sein et le cancer du col, augmente de jour en jour ». À cet effet, le nombre maximal de femmes attendues est de 200 femmes pour un bon et efficient dépistage. Néanmoins, a poursuivi la Vice-Présidente de l’AFM, les inscriptions continuent jusqu’au 31 octobre au niveau du poste de santé.

Pr. Abdoul Aziz Kébé a fait un aveu de taille. Selon lui, les Africains sont restés longtemps dans l’ignorance quant aux maladies non transmissible qui sont tout aussi mortelles. « (…) On s’est rendu compte que les maladies non transmises par des infections telles que le cancer, le diabète, l’hypertension, les maladies rénales et les maladies neurologiques, étaient devenues des maladies beaucoup plus fréquentes, plus rapidement mortelles et laissant des séquelles et des maladies dans les populations et surtout des populations de plus en plus jeunes. Et donc en son temps, l’une des maladies qui posait le plus de problème, c’était le cancer parce que le Sénégal manquait de ressources structurelles, matérielles, humaines et financières ».

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Selon le Professeur, toutes ces raisons ont dû accroître ce fléau. Il y a 44 ans (depuis 1980), les Médecins et chercheurs sénégalais ont multiplié les actions pour la lutte contre ce qu’il est convenu d’appeler fléau. Entre autres actions, des campagnes de sensibilisation auprès des populations sur l’importance du dépistage et le plaidoyer afin que les autorités du pays s’approprient les questions posées par le cancer et par-delà les maladies non transmissibles.

Sall du mouvement « Yatal », un mouvement citoyen qui œuvre dans le développement espère pour sa part voir « zéro cas » de cancer du sein et du col de l’utérus.

Massaër DIA

(Afrik Management/ Octobre 2024)