Dans le cadre du recasement des ménages impactés par le projet du Train express régional (TER), l’Ong Lumière Synergie Développement (LSD), en partenariat avec Open society fondation Africa a organisé un atelier de stratégie à l’intention des femmes du département de Dakar, le mercredi 03 juillet 2024.
Par Massaër DIA, Dakar
Depuis 2026, ces 600 ménages, impactés par le projet, réclament un recasement sans succès. M. Babacar Diouf, spécialiste en suivi du projet infrastructures financé par la BAD au sein de l’Ong Lumière Synergie Développement (LSD), a admis que ces personnes ont perdu leur toit mais, leurs moyens de subsistance. Ce qui a accru leur niveau de vulnérabilité. Selon le spécialiste, ces familles doivent être assistées, car, a-t-il dit, les politiques de la BAD stipulent que lorsqu’un projet est financé par l’institution et affecte des communautés, les conditions de vie de celles-ci ne doivent pas « décliner » ; à défaut de faire mieux, ces communautés doivent retrouver leur vie d’avant.
C’est pourquoi, il a invité le gouvernement sénégalais à « entrer en contact avec les plaignants pour trouver des solutions ». Le spécialiste en suivi du projet infrastructures a fait savoir qu’au regard d’un rapport rendu public en janvier 2024, la BAD a reconnu les énormes sacrifices consentis par les populations impactées par ce projet du TER qui selon lui, est « très utile » pour ces communautés sur l’axe Dakar- Diamniadio.
Devant le laxisme du gouvernement sénégalais à recaser les impactés, la BAD refuse donc de financer la 2ème phase du projet. « Etant sénégalais, nous souhaitons que l’Etat du Sénégal prenne à bras le corps ce problème; parce que ça risque même d’entacher la réputation de l’Etat », a fait savoir M. Diouf.
Pour Mme Fatou Dione, Présidente des impactées du TER à Dakar, « jusqu’à présent l’Etat ne fait rien à propos des recommandations de la BAD ».
Massaër DIA
(AFrik Management/ Juillet 2024)
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