La Plateforme nationale ‘‘Pêche et changement climatique’’ a organisé un atelier de partage des résultats de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) mais aussi sur des questions liées aux océans. Les membres de la délégation sénégalaise, dans leur restitution, jugent les résultats probants.
Par Massaër DIA, Sénégal
- Gabriel Pierre Ndiaye, chargé de programme au Ministère de l’environnement et de la transition écologique, a affirmé que des résultats probants de la COP 28 qui s’est tenue à Doubaï ont été notés ; estimant que les 700 millions de dollars de fonds mobilisés par les pays sur les pertes et dommages sont insuffisants par rapports aux besoins des pays en voie de développement, bien que ce soit « une réussite du groupe africain notamment le Sénégal » qui a eu à négocier pour avoir ce résultat.
Autre résultat important selon Gabriel Pierre Ndiaye, c’est l’abandon pour les pays des énergies fossiles pour les énergies renouvelables. Et l’accord de Paris est clair, puisque d’ici 2050, l’on doit réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 60%. « Grâce à la COP 28, on a eu quand même à définir l’objectif mondial d’adaptation. Aujourd’hui, chaque pays sait les objectifs qu’il doit avoir en matière d’adaptation pour permettre aux pays d’être résilients » d’ici 2030.
Quant à Mme Gueye Fatou Ndoye, point focal de la plateforme nationale ‘‘Pêche et changement climatique’’ a expliqué les raisons de la participation de sa plateforme à la COP 28. Pour elle, la pêche et l’aquaculture sont des secteurs prioritaires au niveau de la contribution nationale qui est « notre engagement par rapport à l’accord de Paris ». Lequel accord demande aux pays, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de mettre en œuvre les stratégies d’adaptation afin de minimiser, les événements extrêmes dus au changement climatique.
La plateforme ‘‘Pêche et changement climatique’’ accompagne le département des pêches dans la mise en œuvre du plan national d’adaptation à l’horizon 2035. « Nous avons eu à participer aux questions liées aux océans qui constituent aujourd’hui, un défi majeur parce que tout le rapport a montré le lien entre les océans, la biodiversité et le climat », a dit Mme Gueye Fatou Ndoye, avant de relever l’importance de la pêche et de l’aquaculture.
« La pêche et l’aquaculture contribuent beaucoup à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos économies locales et à la création de richesses dans les pays comme le nôtre (…) Et qui dit économie bleue, parle de l’économie maritime en lien avec le climat à savoir la pêche, l’aquaculture, les ports, le transport maritime, le tourisme, l’exploitation du pétrole et du gaz offshore ».
La COP 28 a adopté un bilan mondial qui vise à intensifier l’action climatique avant la fin de la décennie, avec pour objectif principal de maintenir la limite de l’augmentation de la température mondiale de 1,5 °C à portée de main.
Massaër DIA
(Afrik Management/ Avril 2024)
Comments