Ils avaient porté plainte aux Etats-Unis après la nationalisation décidée en 2012 par Buenos Aires, une action en justice financée par Burford Capital. Un coup dur pour l’Argentine, en pleine crise financière, qui compte faire appel de la décision.
Le couperet est tombé. L’Argentine a été condamnée à dédommager les actionnaires minoritaires d’YPF à hauteur de 16 milliards de dollars à la suite de la nationalisation de la compagnie pétrolière en 2012, jusqu’alors détenue par l’espagnole Repsol. Il s’agit de l’une des plus lourdes condamnations prononcées par un tribunal américain contre un Etat souverain.
La justice américaine avait déterminé en mars dernier que la décision argentine de ne pas proposer aux actionnaires minoritaires de racheter leurs parts après avoir exproprié Repsol était illégale. Repsol avait pour sa part négocié directement avec Buenos Aires un dédommagement de 5 milliards de dollars deux ans après l’expropriation. La décision de vendredi a précisé les montants des dédommagements dus à Petersen Energia Inversora et à Eton Park Capital Management, qui s’étaient pourvus en justice avec le soutien financier de Burford Capital.
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