Ils sont pour l’heure douze à avoir répondu favorablement au plan proposé par l’Etat. Ces douze industriels sont les premiers d’une liste de 50 sites identifiés par le gouvernement comme « gros consommateurs » d’eau et que l’Etat va accompagner pour réduire « significativement » leur consommation comme promis lors de la présentation du « plan eau » en mars.
Ce lundi, les ministres de la Transition écologique, de l’Industrie et de la Biodiversité se rendent à Balan dans l’Ain, pour visiter l’usine du fabricant de plastique PVC Kem One. Cet industriel est l’un des 50 qui s’engage à apporter sa pierre pour parvenir à réduire de 10 % les prélèvements en eau du pays d’ici 2030. D’autres sites comme l’usine de raffinage de TotalEnergies à Donges (Loire-Atlantique), le site de sidérurgie d’ArcelorMittal à Dunkerque (Nord) et Florange (Moselle) ou encore des usines d’agroalimentaire, comme la coopérative laitière d’Isigny-sainte-Mère (Calvados) relèveront également ce défi.
Un peu plus de 4 % de la consommation française
En France, l’industrie représente 8 % des prélèvements et 4 % de la consommation en eau du pays. Mais « il y a des territoires où un industriel peut représenter des volumes bien plus conséquents que la moyenne nationale », souligne une source gouvernementale. Pour établir cette liste, l’Etat a observé les plus gros consommateurs dans des territoires en tension et identifié les sites où des économies étaient envisageables.
Pour aider les industriels, le gouvernement facilitera le financement des études mais aussi la mise en œuvre des solutions. L’Etat pourrait également user de son pouvoir administratif. En mars, Emmanuel Macron avait fait savoir qu’il souhaitait faciliter la réutilisation des eaux traitées en interne, comme le réclament notamment les professionnels de l’agroalimentaire.
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