Il peut ne pas être compliqué de se lancer dans l’entreprenariat, mais qu’en est-il s’il s’agit d’être un bon entrepreneur à succès ? Le défi est de se démarquer parmi le lot de porteurs de projets et/ou de chefs d’entreprise, et pour ce faire, certaines qualités sont indispensables pour pour tout entrepreneur aller plus haut et plus loin.

La patience, première qualité de l’entrepreneur 

La patience est un atout d’une importance capitale que ça soit sur le plan professionnel ou même personnel. Il est nécessaire pour tout entrepreneur d’avoir cette maitrise face à toutes les situations pouvant se présenter à lui, évitant ainsi de se précipiter vers les objectifs fixés. Vite faire certes, mais bien faire avant tout. L’entrepreneur est celui qui sait où il veut arriver et est prêt à travailler des années pour cela. Il est préparé pour les ups and down et sait que c’est un passage inévitable. Rien de grand ne s’obtient en un claquement de doigt. C’est pourquoi la patiente est une qualité clé de l’entrepreneur

La détermination

La réussite est le résultat d’une succession d’échecs et d’obstacles auxquels on a su faire face. Sans une certaine détermination, l’entrepreneur est dépourvu de force mentale pouvant lui permettre d’aller au-delà de toute épreuve. Le monde de l’entrepreneuriat est une jungle avec pleines de surprises et pas que des bonnes. L’entrepreneur est celui qui sait qu’il y’aura des échecs mais qui reste conscient que ces échecs participent à sa construction. Une erreur de faite et une erreur d’évitée à l’avenir. Il est indispensable d’avoir une détermination inébranlable pour se relever et avancer. L’obstination est la qualité maitre de tout bon entrepreneur.

La capacité d’adaptation

C’est la loi même de l’évolution naturelle : les espèces qui s’adaptent le mieux sont celles qui survivent. En entreprenariat, les imprévus ne sont pas vraiment ce qui manquent. Quand tout ne dépend pas de nous, à savoir la clientèle, les fournisseurs, le climat, les crises sanitaires entre autres, il faut surtout savoir s’adapter si l’on ne veut pas voir tout son projet ou son entreprise tomber à l’eau. Cette capacité d’adaptation permet de garder le contrôle malgré toute éventualité. Il ne faut pas avoir peur de changer de plan pour mieux satisfaire sa clientèle. Il faudra juste s’assurer que l’esprit de votre projet reste le même.

La discipline

Être entrepreneur c’est avant tout être son propre patron. Quand il n’y a dès lors plus aucun supérieur pour dire quoi faire ni quand le faire, plus aucune « contrainte » à se lever tôt le matin, il faut surtout faire preuve de beaucoup de discipline et de rigueur afin de pouvoir atteindre ses objectifs. Et la base de tout ça, c’est la motivation. Voilà pourquoi il est important de se lancer dans quelque chose qu’on aime. Quelque chose qui nous donne envie de nous réveiller tous les matins et d’aller à la conquête du monde. Les jours où vous perdez goût à tout peuvent ne pas manquer, mais souvenez-vous toujours pourquoi vous faites ce que vous faites. Au besoin, écrivez-le en grand et affichez le quelque part bien en évidence. Dites-vous aussi que chaque journée de perdue est peut-être le jour qui aurait pu changer votre vie pour de bon.

L’organisation

Nombreux sont les entrepreneurs qui rencontrent des difficultés à s’organiser. Pourtant, chaque entreprise nécessite une organisation sur mesure pour son bon fonctionnement. En tant qu’entrepreneur, il est primordial de se définir des objectifs à court et long termes, de se fixer des délais, de tenir un carnet ou tout autre outil permettant d’établir un bon fonctionnement de son projet. Mais il est surtout important de respecter tout ça. Ne soyez pas celui qui travaille à 200% le lundi et à 2% les autres jours de la semaine. Fixez-vous des objectifs simple et réalisables et soyez exigeant avec vous-même. Il n’ya que comme ça que vous parviendrez à réaliser vos objectifs. ça sera peut-être difficile de respecter vos plannings au début, mais une fois l’habitude acquise, vous n’imaginez pas combien vous avancerez mieux et plus facilement.

Par Jean Marie KONE