Revenons-en maintenant à notre masse molaire pour préciser que celle-ci se note M et s’exprime donc, toujours dans le système international, en gramme par mole (g/mol). La masse molaire de l’aluminium est de 27 g/mol et celle de l’azote de 14 g/mol. La masse molaire du proton et du neutron est de l’ordre de 1 g/mol et celle de l’électron environ 1 800 fois moindre. Des chiffres qui restent plus simples à manipuler que ceux de la masse d’une entité isolée.

Le tableau périodique des éléments donne les masses molaires atomiques (en haut, à droite). © Eyematrix, Adobe Stock

Notez que la masse molaire atomique, ou tout simplement masse atomique, — comprenez la masse d’une mole d’atomes — se lit dans le tableau périodique des éléments. En principe, en haut à droite du symbole de chaque élément. En réalité, le chiffre donné correspond à une moyenne pour l’ensemble des isotopes de l’élément en question et il tient compte de l’abondance de chacun de ces isotopes.

La masse molaire moléculaire, elle, doit être calculée. Mais l’opération est assez basique. Il suffit en effet d’additionner les masses molaires atomiques de chacun des éléments chimiques de la molécule. Sans oublier de les multiplier par les coefficients qui apparaissent dans la formule brute de la molécule. Ainsi, la masse molaire moléculaire de l’eau est-elle de : 2 x M_H + M_O, soit 2 x 1 + 16 = 18 g/mol.

En pratique, la masse molaire permet de calculer la quantité de matière à partir de la masse ou de la masse volumique ou encore du volume molaire. La masse molaire relie aussi la concentration massique et la concentration molaire d’une espèce chimique en solution.