Santé & Bien-être

Les effets insoupçonnés de se coucher après cette heure tardive

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Couche-tôt, couche-tard, lève-tôt ou lève-tard… Quelles que soient ses préférences, l’heure du coucher et celle du lever ont une influence sur la qualité de vie. Des recherches approfondies montrent que se mettre au lit au-delà d’une certaine heure favorise des taux plus élevés de troubles mentaux tels que la dépression et l’anxiété. 

Êtes-vous plutôt team « couche-tôt » ou team « couche-tard » ? La question peut sembler anodine, mais l’heure à laquelle vous allez au lit peut pourtant jouer un rôle important sur votre bien-être. C’est le constat établi par des chercheurs américains qui fixent un horaire de coucher à ne pas dépasser pour préserver autant que possible sa santé mentale.

Les experts et scientifiques sont unanimes : le sommeil joue un rôle primordial sur la santé  et mentale. Concentration, humeur, dynamisme, diabète, et même santé cardiaque : profiter d’un sommeil récupérateur, en qualité et en quantité, contribue à se maintenir en bonne santé. Une équipe de chercheurs de l’université de Stanford le confirme aujourd’hui à travers une étude qui établit une association entre coucher tardif et santé mentale en berne. Ils vont même encore plus loin en préconisant une heure de coucher à ne pas dépasser pour préserver son bien-être.

Faut-il s’aligner sur son chronotype, à savoir son propre rythme biologique, pour rester en bonne santé ? Autrement dit, si vous avez de l’ le matin, faut-il constamment se coucher tôt pour se lever tôt, et vice-versa pour les couche-tard ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les chercheurs qui ont analysé les données de 73 888 adultes âgés de 63,5 ans en moyenne et issus de la UK Biobank. Lesquels ont fourni des informations sur leur sommeil, et tout particulièrement sur leurs  crochus avec le fait de se coucher et de se lever tôt ou tard. Ils ont également été conviés à utiliser un  d’activité portable pour suivre leur sommeil réel pendant sept jours.

Quelle est l’heure limite ?

Les scientifiques notent que plus de 19 000 participants se sont déclarés de la « team matin », plus de 6 800 de la « team soir », et la grande majorité, à savoir près de 48 000 participants, de la team dite « intermédiaire ». Ils précisent par ailleurs que les données collectées sur le sommeil ont été couplées avec celles issues des dossiers médicaux concernant la santé mentale des participants. Publiés dans la revue Psychiatry Research, les résultats suggèrent qu’un horaire de coucher tardif, quelles que soient les préférences de chacun en la , est associé à des taux plus élevés de troubles mentaux et comportementaux.

Dans un communiqué, les chercheurs expliquent avoir été étonnés de découvrir que « le fait de s’aligner sur son chronotype n’était pas le meilleur choix pour la santé mentale ». Et s’être rendu compte qu’il valait mieux, tout du moins pour les oiseaux de nuit, ne pas suivre le rythme censé leur convenir au mieux. Un constat que les scientifiques affirment avoir essayé de réfuter, tant il leur est apparu surprenant, mais en vain… « Les personnes du matin et du soir qui se couchaient tard présentaient des taux plus élevés de troubles mentaux, notamment de dépression et d’anxiété », ont-ils dû se résoudre à constater.

L’influence hypothétique de « l’esprit après minuit »

Leurs conclusions font malgré tout état d’un risque particulièrement accru de troubles de la santé mentale chez les participants qui ont l’habitude de se coucher tard puis de se lever tard. Ces derniers étaient 20 à 40% plus susceptibles d’être diagnostiqués avec un trouble mental par rapport aux couche-tard qui se levaient tôt — ou pas trop tard. Pour s’assurer de leurs résultats, les chercheurs ont tenté de prendre en compte la  du sommeil ou la régularité des horaires de sommeil, mais ces deux critères n’ont pas permis d’expliquer les différences observées entre les participants.

Conscients qu’il est difficile d’aller à l’encontre de son chronotype, les chercheurs préconisent malgré tout de se coucher avant une heure du matin pour préserver sa santé mentale. S’ils n’expliquent pas le mécanisme en cause dans cette association, ils estiment toutefois que cela pourrait être dû aux mauvaises décisions que l’on est plus susceptible de prendre tard dans la nuit. « De nombreux comportements nuisibles sont plus fréquents la nuit, notamment les pensées suicidaires, les crimes violents, la consommation d’ et de drogues et la suralimentation », peut-on lire. Et d’ajouter : « Une théorie, connue sous le nom d’hypothèse de « l’esprit après minuit », suggère que les changements neurologiques et physiologiques survenant tard dans la nuit peuvent favoriser l’impulsivité, l’humeur négative, l’altération du jugement et la prise de risques ».

Par FUTURA

admin
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