Des chercheurs viennent de présenter une jambe robotique qui utilise des actionneurs électrohydrauliques en tant que muscles artificiels. Bien plus économes en énergie, ces muscles seraient particulièrement intéressants pour la préhension et la robotique molle.
Les robots peuvent être équipés de différents types d’actionneurs pour leur permettre de bouger. Par exemple, Boston Dynamics a récemment abandonné la version hydraulique de son robot Atlas et a sorti une nouvelle version plus performante dotée de moteurs électriques. Toutefois, dans un article publié dans la revue Nature Communications, des chercheurs de l’ETH Zurich et de l’Institut Max-Planck pour les systèmes intelligents viennent de présenter une jambe robotique qui fonctionne grâce à des muscles artificiels.
Les robots peuvent être équipés de différents types d’actionneurs pour leur permettre de bouger. Par exemple, Boston Dynamics a récemment abandonné la version hydraulique de son robot Atlas et a sorti une nouvelle version plus performante dotée de moteurs électriques. Toutefois, dans un article publié dans la revue Nature Communications, des chercheurs de l’ETH Zurich et de l’Institut Max-Planck pour les systèmes intelligents viennent de présenter une jambe robotique qui fonctionne grâce à des muscles artificiels.
Des muscles qui détectent les obstacles
Une jambe robotique équipée de plusieurs paires de ces muscles artificiels peut effectuer des sauts et des mouvements rapides et peut même détecter la présence d’obstacles sans avoir besoin de capteurs complexes. L’un des avantages est que les muscles artificiels ne consomment quasiment pas d’énergie lorsque la jambe ne bouge pas. De plus, les actionneurs ne chauffent pas comme un moteur électrique, limitant les pertes d’énergie inutiles et évitant le recours à des systèmes de refroidissement.
Le système est actuellement encore très limité, la jambe robotique étant attachée à une tige et ne peut que se déplacer sur un cercle. Toutefois, ce champ de recherche est encore très récent et les chercheurs espèrent pouvoir dépasser les limites actuelles. Dans ce cas, il sera possible d’utiliser ces muscles artificiels pour les jambes des robots humanoïdes ou des robots quadrupèdes. Ils sont également prometteurs pour les systèmes de préhension et la robotique molle.
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