Le ministère responsable de l’électricité rappelle l’importance pressante de combiner la réduction des coûts de production avec la diminution des impacts du changement climatique. Selon Issa Dione, directeur de cabinet de la ministre du Pétrole et des Énergies renouvelables, le Sénégal s’efforce de trouver un équilibre entre ces objectifs, malgré les défis liés à la politique climatique.
Lors d’une réunion préparatoire pour la lettre de politique de développement du secteur de l’énergie (LPDSE) pour 2024-2028, dirigée par M. Dione, le ministère du Pétrole et des Énergies a fait le bilan positif de la LPDSE 2019-2023. Cette lettre de politique, élaborée en collaboration avec le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération en octobre 2019, a tracé les orientations de la politique énergétique nationale.
La prochaine LPDSE 2024-2028 vise à créer un environnement propice à l’exploitation responsable des ressources pétrolières et gazières. L’objectif est de sécuriser l’approvisionnement en hydrocarbures et de garantir une distribution d’électricité à faible coût pour les consommateurs.
L’accent est également mis sur l’accès universel à une énergie durable, en particulier dans les zones rurales. La crise de la Covid-19 ainsi que les événements géopolitiques, comme la guerre russo-ukrainienne, ont impacté la mise en œuvre de la LPDSE 2019-2023, a souligné M. Dione.
Annegret Al-Janabi, de l’ambassade d’Allemagne au Sénégal, a mis en avant le passage des énergies renouvelables d’une simple solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à un choix économique stratégique. L’objectif du Sénégal est de fournir un accès électrique compétitif à tous d’ici 2025, avec un focus sur les zones rurales.
La coopération allemande joue un rôle important dans la politique énergétique sénégalaise. L’État sénégalais reste déterminé à réaliser l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, malgré les défis persistants, en particulier dans les régions rurales où le taux d’accès est encore en progression.
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