Pour limiter le réchauffement climatique, il faut, entre autres, planter des arbres. Et leur laisser le soin de capter le CO2 que nous continuerons d’émettre dans notre atmosphère. C’est devenu le gimmick d’un certain nombre de personnalités politiques. La science, elle, nous apprend que, comme souvent, les choses sont un peu plus complexes. Et des chercheurs, même, s’intéressent à un tout autre impact que les arbres pourraient avoir sur notre climat. Une collaboration internationale de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern, Suisse) baptisée Cloud – pour Cosmics Leaving Outdoor Droplets – vient de faire une découverte importante publiée dans la revue Science Advances.
Les chercheurs ont ainsi identifié une classe de molécules de la famille des terpènes, les sesquiterpènes (C15H24), comme un facteur majeur dans la formation des nuages. Or ces sesquiterpènes sont libérés par les arbres et les plantes.
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