Saga des Femmes

Droits des femmes dans le secteur minier et lutte contre les violences basées sur le genre : Le Réseau des Femmes Engagées de Kédougou (RENFEK) initie une randonnée pédestre

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Le Réseau des Femmes Engagées de Kédougou (RENFEK), en collaboration avec ses partenaires institutionnels et communautaires, a organisé le dimanche 23 novembre 2025 une randonnée pédestre pour sensibiliser   sur les droits des femmes dans le secteur minier et la lutte contre les violences basées sur le genre. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles.

 

Mme Astou Sakho, présidente du réseau africain des femmes entrepreneures et investisseurs du Sénégal, présidente nationale du réseau des femmes engagées de Kédougou et le collectif And Taxawu Sunu Gokh, a souligné : « Vous êtes sans savoir au niveau national et international, toutes les femmes organisent les 16 jours d’activisme alors nous lançons aujourd’hui les 16 jours d’activisme pour dire non aux violences faites aux femmes et aux filles surtout les violences numériques, surtout les violences faites aux femmes au niveau des mines de Kédougou. Tous les jours que Dieu fait, les femmes sont violentées physiquement, moralement, psychologiquement, économiquement. On est là pour dire stop à ces formes de violence, que ça soit des violences sexuelles, que ça soit des violences physiques, les violences morales, que ça soit des violences économiques. Nous sommes là pour dire stop à ces genres de violences ».

Elle estime que tous les jours, les femmes meurent, les femmes sont violées, sont tuées.

Et Mme Astou Sakho de poursuivre : « Alors aujourd’hui, le déclic en est que nous voulons stopper cela quand même que ça soit au niveau des 14 régions et au niveau de la Diaspora. Le plaidoyer, est que les agresseurs, les hommes qui violent, doivent être punis, au lieu d’être condamnés à 10 ans de prison, ils sont tout le temps, libérés. Aujourd’hui, nous voudrions que les hommes qui commettent ces genres de violence qu’on puisse les sanctionner, ce que nous attendons de l’Etat du Sénégal, de la justice, au ministère de la famille pour qu’ils puissent protéger les filles, protéger les femmes et plus jamais de violence faite aux femmes. Il faut qu’on arrête de tuer les femmes qui sont dans les rues, dans les foyers ».

Mme Sakho estime que le réseau mène pas mal d’activités, chaque année, il organise une caravane au niveau de la région de Kédougou.

Elle conclut : « Toutes les années, nous marchons pour dire non, stop aux violences faites aux femmes surtout dans les mines. A Kédougou, nous sommes 727 km de la capitale malheureusement, chaque fois nos cris ne sont pas entendus au niveau du Sénégal. Aujourd’hui, nous avons choisi de marcher à Dakar, nous avons d’être ici pour crier haut et fort pour stopper ces genres de violence, les femmes qui sont au niveau de l’orpaillage traditionnel, meurent à petit feu, qui tombent parfois dans des puits, qui sont violées, qui sont parfois tuées alors qu’on est là pour leur dire stop. Nous ne devons plus continuer à vivre avec ces violences que les femmes subissent dans leur lieu de travail ».

D’après les termes de référence, la région de Kédougou, bien que riche en ressources naturelles, demeure la deuxième région la plus pauvre du Sénégal, avec un taux de pauvreté estimé à 61,9 %. Et les femmes et les filles y représentent la frange la plus vulnérable de la population, particulièrement dans le secteur minier, où elles subissent diverses formes d’inégalités et de violences.

Par Massaër DIA

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