Le ministre de la Microfinance, de l’Économie Solidaire et Sociale, Dr. Alioune Dione, a procédé ce mardi 18 novembre 2025 à l’ouverture du Colloque International « Innovation et Développement Durable en Afrique : Perspectives Multidisciplinaires », organisé par l’Institut Africain de Recherche pluridisciplinaire Appliquée (IARPA) en partenariat avec le Centre de Valorisation Professionnelle de Tunis (CVPT). Cette rencontre qui réunit chercheurs, experts, décideurs publics, entreprises privées et organisations internationales, constitue le cadre pour partager les bonnes pratiques pour l’innovation et le développement durable en Afrique.

Dr. Alioune Dione, ministre de la Microfinance, de l’Économie Solidaire et Sociale, affirme : « En misant sur la formation, le numérique et l’accès au marché, de plus le pacte pour l’inclusion financière universelle, l’inclusion financière des femmes et des jeunes et des artisans, va permettre en trois ans la création de plus de 15 000 emplois dont 70% sont portés par des femmes au sein de ces coopératives productives solidaires. L’avenir de notre continent se construit aujourd’hui à la croisée de l’innovation et de la durabilité. En effet, ces mots qui ont guidé votre invitation raisonnent comme un appel à l’action que le ministère de la Microfinance et de l’économie sociale et solidaire, a pleinement entendu. Par ailleurs, la Microfinance est et l’économie sociale et solidaire, apportent une contribution précieuse notamment en matière de financement et le soutien aux innovations dans ce contexte ».

Il estime que l’intégration des technologies vertes qui constitue une étape essentielle pour un développement durable, réellement inclusif et ancré dans les valeurs africaines. Et  en définitive, l’Afrique ne se contente pas d’attendre, elle forge des alliances avisées, mobilise des financements ingénieux et transforme son héritage en catalyseur de progrès.

Quant au Dr. Jean Marie Koné, président du conseil d’orientation stratégique, de ce colloque, il avance : « C’est une fierté pour l’ensemble des acteurs socio-professionnels qui se sont réunis ce matin. Nous avons compté plus de 28 pays présents à ce colloque. Cela démontre combien de fois les questions de l’innovation, le développement durable, intéressent les acteurs. Donc ce matin, en parlant du développement durable, de l’innovation, vous avez vu par la démonstration les différentes allocutions que nous avons eu à suivre. Chaque intervenant a mis l’accent sur ce sujet qui reste de débats importants dans la vie courante du continent. Donc en tant président du conseil d’orientation stratégique, de ce colloque, je remercie tous ceux qui ont été présents. Les docteurs honoris causa qui ont fait le déplacement pour apporter leur contribution. C’est ensemble que nous pouvons réussir ce challenge. Nous allons continuer à rassembler les acteurs pour que ce qui est décidé ici, soit appliqué dans l’ensemble de nos activités ».

Il estime que l’objectif majeur du colloque, c’est de trouver des solutions face au changement climatique, qui, pour nous, doit être un sujet qui interpelle tous.

Il conclut : « Il y a un livre blanc qui sera publié, le comité scientifique y travaille en ce moment pour que ce livre blanc soit une proposition auprès des institutions, auprès des organisations. Et ce livre blanc va démontrer l’importance de l’engagement des acteurs face au changement climatique ».

Brice Ancel Mankou, directeur de l’IARPA, avance : « Nous n’avons pas choisi Dakar par hasard, nous avons choisi Dakar parce que c’est une ville qui expérimente du point de vue de l’innovation et du changement climatique, un certain nombre de choses qui intéressent l’Afrique. Et l’appui sur l’économie sociale et solidaire, est une piste pour rassembler aussi bien les communautés de base dans une démarche de solidarité qui va apporter des solutions endogènes parce que ce qui se passe avec le réchauffement climatique intéresse également toute la population de la base jusqu’au sommet. Nous allons travailler avec tous les acteurs qui viennent de 28 pays pour que les recommandations soient formulées dans ce livre blanc que nous souhaitons diffuser auprès des acteurs étatiques, auprès de la société civile et du monde des affaires économiques. Nous sommes ici pour réfléchir au niveau scientifique, apporter notre contribution ».

Par Massaër DIA