Le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS) poursuit son engagement en faveur de la jeunesse à travers la deuxième cohorte du programme Yasso. Cent jeunes leaders issus de six régions ont été formés à Djilor, dans le Sine Saloum, pour renforcer leur capacité à agir en tant qu’acteurs du changement au sein de leurs communautés.
Le dynamisme de la jeunesse sénégalaise trouve un terrain fertile dans le programme Yasso, porté par le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS). Réunis à Djilor, village du Sine Saloum, cent jeunes venus de Dakar, Matam, Kédougou, Tambacounda, Sédhiou et Ziguinchor ont pris part à une formation intensive alliant théorie et action de terrain.
L’objectif ? Outiller une nouvelle génération de leaders communautaires capables de transformer les défis locaux en opportunités concrètes. « Les jeunes ne manquent ni d’idées ni d’engagement. Ce qui leur manque souvent, ce sont des outils pour transformer leur énergie en action durable. C’est exactement ce que le CJS leur apporte », explique Christian Ndour, chef de projet.
Pendant plusieurs jours, les participants ont été formés à la gouvernance associative, à la gestion de projets, au leadership collaboratif et à la modélisation économique durable. Une action symbolique a marqué cette session : la plantation de cocotiers pour lutter contre l’érosion côtière, démontrant l’engagement des jeunes dans des initiatives environnementales locales.
Le programme Yasso s’inscrit dans le cadre du projet Yaakaar – Jeunesse & Citoyenneté, financé par l’Agence française de développement (AFD), et mis en œuvre par plusieurs membres du consortium : Social Change Factory (citoyenneté), ComDev Africa (économie sociale et solidaire), JED (jeunesse et développement, via les scouts), Simplon Sénégal (formations numériques), et Déclic en Casamance.
Créé en 2020, le Consortium Jeunesse Sénégal regroupe une vingtaine d’organisations avec une mission partagée : réinventer un modèle de développement inclusif, porté par et pour les jeunes. Son action s’articule autour de trois piliers de Bokk (inclusion et solidarité), Jàng (apprentissage et formation) et Ligeey (travail et entrepreneuriat).
« Yasso, c’est bien plus qu’un simple programme. C’est une dynamique qui pousse les jeunes à passer à l’action, à innover et à transformer leur environnement », témoigne Modou Mar, président de l’association Jotaayu Ndaw Yi.
Basé à Guédiawaye, le CJS est actif dans dix régions du pays et affiche une ambition claire : informer, former et mobiliser un million de jeunes d’ici 2030. En misant sur la synergie entre ses membres et sur des initiatives concrètes comme Yasso, le Consortium entend faire de la jeunesse un véritable moteur du développement durable au Sénégal.
Par Zaynab SANGARÈ
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