La plateforme dédiée aux travailleuses domestiques et aux jeunes à la recherche d’emploi a été officiellement lancée ce mardi 20 mai 2025. Ladite plateforme qui met en relation ces dames avec des clients, vise la valorisation et la formalisation du travail des domestiques.
Mme Awa Mbaye, Fondatrice de KaNora Services, a souligné : « KaNora Services, c’est une plateforme de mise une relation entre les braves dames qui nous aident chez nous, donc les domestiques et aussi nos clients. Et au-delà de ça, KaNora services se veut un agrégateur de tout ce qui est services domestiques au Sénégal, c’est-à-dire, nous en termes, on est entrain juste de montrer le chemin, à tout ce qui est de la formalisation, la formation, l’accompagnement, le coaching, le mentorat de ces braves dames avant la mise en relation et après aussi leur mise en relation. Nous, on veut être vraiment l’agrégateur de toutes ces agences de placement qui se trouvent au niveau du Sénégal pour les incuber davantage, les former afin qu’elles accompagnent au mieux ces braves dames qui nous aident chez nous ».
Elle estime que plus de 90% de personnels domestiques travaillent dans l’informel et c’est ça qu’ils veulent changer.
Elle poursuit : « Donc, qu’est- ce qu’on a fait, on est en train de formaliser tout le monde mais l’autre chose qu’on a fait, c’est qu’on réalise que lorsqu’on fait ce travail-là, on le fait parce qu’on n’a pas autre chose. On veut valoriser le métier, donc, on a tracé avec notre partenaire incube-institut tout un parcours de formation en amont de la mise en relation avec les partenaires, c’est-à-dire que même, aujourd’hui, si pendant l’évènement, vous allez voir une des cohortes, qui va recevoir leur attestation de fin de formation ».
D’après Mme Mbaye, la mise en relation se fait de manière digitale et elles ont une plateforme qui est téléchargeable et un site web.
« Un client peut aller dans le site, réserver une cuisinière, une ménagère. Nous voulons les offrir un avenir meilleur. Et quand, on parle d’avenir meilleur, il faut savoir gérer ses ressources, gérer son argent, donc, on fait toutes ces formations-là et on les encadre aussi parce que, on veut au-delà, elles-mêmes, des changements qu’elles vont voir au niveau financier, parce qu’on offre des salaires plus que décents », dira-t-elle.
Elle a tenu à préciser que leur cible, c’est tous les jeunes qui ont envie de travailler et ils ne cherchent pas quelqu’un qui a exercé le métier depuis très longtemps parce qu’ils savent que même en faisant ce métier, elles n’ont pas été formées.
Mme Mbaye souligne qu’ils ont signé des assurances pour assurer à ces braves dames une retraite mais aussi une assurance maladie pour que leurs enfants et époux puissent avoir accès aux soins.
Par Massaër DIA
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