Au sommaire
- 1. La saison des tornades est boostée par La Niña
- 2. Des variations de températures de plus en plus grandes à cause du jet-stream
- 3. Des inondations très probables
- 4. Des tempêtes de neige tardives
- 5. Des épisodes de vents violents et des tempêtes de sable
Voici les cinq raisons pour lesquelles le printemps 2025 risque d’être particulièrement dangereux aux États-Unis, pour les habitants comme pour les voyageurs.
1. La saison des tornades est boostée par La Niña
La majorité des tornades se produisent entre mars et juin sur le centre et le sud des États-Unis, mais leur activité varie d’une année à l’autre. La phase climatique La Niña (qui succède à El Niño présent l’année dernière) est connue pour provoquer un plus grand nombre de tornades. La Niña a débuté en janvier dernier et devrait se terminer vers le mois d’avril, mais ses effets sur la météo peuvent durer quelques mois après. L’impact de La Niña sera donc au plus fort, pile pendant la saison des tornades, qui s’étire jusqu’en juin.
2. Des variations de températures de plus en plus grandes à cause du jet-stream
Comme le précise le service météo américain de référence, The Weather Channel, « une bataille s’opère au printemps, entre l’air chaud qui tente de remonter au nord, et l’air froid hivernal qui tente de descendre du Canada ». C’est ce qui mène à de violents orages, mais aussi à d’énormes amplitudes de températures : glaciales, comme caniculaires ! Ces variations sont accentuées par les ondulations du jet-stream, de plus en plus grandes avec le réchauffement climatique.
3. Des inondations très probables
Les orages les plus forts déversent des centaines de millimètres de précipitations chaque printemps, tout comme les « bombes météo », des dépressions très creuses. Mais avec la hausse des températures, ces nuages orageux contiennent de plus en plus d’eau, ce qui entraîne un risque plus élevé d’inondations.
4. Des tempêtes de neige tardives
La neige peut encore tomber en grande quantité au printemps, surtout dans les montagnes rocheuses. Les plaines centrales, mais aussi le nord-est, peuvent aussi subir de véritables blizzards jusqu’en avril.
C’est entre mars et mai que la plupart des États américains subissent leurs plus fortes tempêtes. Ce vent fort, qu’il soit poussé par un orage, ou par une dépression, peut alors provoquer une tempête de sable (nommé haboob).
Ce sable bloque la visibilité et provoque des carambolages en série. Avec la sécheresse et l’érosion des terres (notamment à cause de l’agriculture intensive) de beaucoup d’États de l’Ouest, le risque de tempête de sable est encore plus fort.
Par FUTURA
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