Entrepreneuriat

La boîte à outils de l’entrepreneur

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Au programme : gestion de la trésorerie, talon d’Achille de l’entrepreneur, notions comptables, tableau de bord, facteurs d’échec et quelques indispensables notions juridiques…

Outils, techniques et méthodes pour gérer son entreprise

Trop d’entrepreneurs en herbe se lance sans bien saisir l’importance de maîtriser les outils de gestion et de pilotage de leur activité.

Ils se consacrent à cent pour cent sur la réalisation de leur produit ou de leur prestation, présumant que le « reste » comme la gestion est superflu et pourra être sous-traité au cas par cas si besoin est.

Fatale erreur ! C’est ainsi que disparaissent une foultitude d’entreprises prometteuses…


La boîte à outils de l’entrepreneur

Assurer un avenir durable à son entreprise

  • Gérer la trésorerie
    Comment gérer la trésorerie de la petite entreprise et pourquoi faut-il être rigoureux ? Une gestion de la trésorerie bien conduite est d’une importance primordiale pour toutes les entreprises.
  • Le freelance et l’action commerciale
    Comment bien différencier le commercial du marketing ? Comment cerner les orientations et les limites de son action commerciale ? Tels sont les thèmes de cette fiche.
  • Le tableau de bord de l’entrepreneur indépendant
    Comment réaliser simplement, et à moindres coûts (avec Microsoft Excel ©), un tableau de bord spécifique pour assurer un bon pilotage de son activité lorsque que l’on est entrepreneur indépendant ?
  • Bilan comptable
    Le bilan est un point précis du patrimoine de l’entreprise. Il est édité périodiquement et notamment à la fin de l’exercice comptable pour les besoins fiscaux.
  • Compte de résultat
    Apprendre à lire un compte de résultat. Le compte de résultat répertorie et synthétise les mouvements des comptes financiers pour calculer le résultat net de l’entreprise
  • Réussir l’échec de sa boutique en ligne en 8 leçons
    La gestion d’un commerce à ligne est bien plus complexe que ce que le débutant imagine. Les causes potentielles d’échecs sont multiples, autant les prévenir.
  • Les 12 facteurs de réussite de l’entreprise individuelle
    Ces 12 recommandations ont été recueillis auprès de plusieurs entrepreneurs chevronnés. Ce sont de bonnes pistes de terrain pour les nouveaux entrepreneurs.
  • Les assurances professionnelles
    Quelles sont les obligations en matière d’assurance pour les entrepreneurs indépendants ? Faut-il s’assurer contre les risques professionnels, comment choisir l’assurance la mieux adaptée ?
  • Choisir et gérer sa marque
    Choisir et gérer sa marque. Il est important de donner des noms de marque à ses réalisations. Comment choisir et protéger sa marque lorsque l’on entreprend en indépendant ?
  • Protéger ses réalisations
    Toutes les réalisations, qu’elles soient matérielles ou immatérielles, méritent d’être légalement protégées. Comment protéger ses travaux lorsque l’on entreprend en indépendant ?

On conçoit le tableau de bord avant de le réaliser

Choisir une assurance professionnelle

Il existe de bien nombreuses formules d’assurances censées couvrir l’ensemble des biens des risques potentiels :

Assurances des locaux, des équipements professionnels, des pertes d’exploitation, des véhicules, des risques d’impayés, contre les catastrophes naturelles, la responsabilité environnementale, ou plus globalement contre les risques liés à l’exploitation professionnelle.

C’est bien ce dernier volet qui nous préoccupe pour ce paragraphe.

Est-il nécessaire de contracter une assurance professionnelle ?

L’assurance professionnelle est une obligation pour l’exercice de certaines activités jugées à risques. Elle est juste recommandée pour les autres entrepreneurs. L’assurance n’est un parapluie anti-risques que dans les publicités.

Chaque contrat mérite d’être méticuleusement analysé en évaluant la concordance entre les risques couverts par l’assurance et les risques potentiels liés à l’exercice de son activité. Les inévitables clauses d’exclusion, tout comme le montant des franchises (part de remboursement restant à votre charge), seront étudiées avec soin.

N’hésitez pas à questionner votre courtier. Ensuite chacun jugera si les risques effectivement couverts par le contrat d’assurance justifient le montant de la prime annuelle.

Choisir sa marque

Tout nouveau produit, qu’il soit matériel ou intellectuel comme une méthode, doit porter un nom original. C’est par ce nom de marque que les acteurs du marché, clients, prospects, partenaires et concurrents pourront le distinguer des autres produits de la même famille.

Comment choisir un nom de marque ?

Le nom doit être bien choisi. On évitera autant que faire se peut les sigles comme « TPE », que l’on est obligé d’épeler « Té-Pé-Heu », pour privilégier les acronymes qui se prononcent comme un nom : « BAL » (Boîte Aux Lettres) ou encore les mots-valises qui sont la combinaison de deux parties de mots existants comme « MOTEL » ou « PROGICIEL ».

Est-il préférable que la marque fasse nécessairement référence à l’activité pratiquée ?

En d’autres termes, est-il plus opportun de choisir un nom de marque du type « instant-depann » ou « IDF-demenag » qui, pour ce second cas, précise aussi la région (Île de France) ?

Sans vouloir proposer une réponse de normand, il est vrai qu’il est difficile de trancher sur cette question et les avis sont partagés.

Tout dépend du produit ou du service à nommer. Dans le monde de la hitech et du management, les concepteurs préfèrent bien souvent les termes anglo-saxons. Cela dit on retrouve ce goût de la langue anglaise dans bien des domaines (« Carrefour Drive », « Simply Market », carte « Happy »)…

Un bon nom de marque sonne bien à l’oreille, se prononce simplement et se mémorise facilement.

N’hésitez pas à faire preuve d’originalité, à surprendre vos interlocuteurs, c’est bien là le meilleur moyen de se démarquer de la concurrence.

Pensez à « La vache qui rit ». Seth Godin recommande de proposer purement et simplement « une vache de couleur pourpre ». Il est sûr que personne ne l’oubliera ! Voir la bibliographie ci-après.

On prendra un soin méticuleux à bien vérifier que le nom choisi n’évoque pas une marque déjà existante.

On vérifie aussi la sonorité dans les principales langues étrangères

Il est recommandé de vérifier les sonorités phonétiques du nom de marque choisi dans les langues les plus courantes, comme l’anglais, l’espagnol, l’allemand ou l’italien, si on envisage un futur déploiement international.

À titre d’anecdote :

Si Audi et Mazda, deux marques automobiles de renommée mondiale, avaient pris ce soin préalable, elles auraient vraisemblablement évité de baptiser respectivement leurs modèles « E-tron » et « Laputa ». Bien que « Laputa » soit une référence aux voyages de Gulliver, le produit est impossible à commercialiser dans les pays latins.

Chevrolet avait déjà ouvert la voie, si l’on peut dire, avec le modèle « Nova », « no va » signifie « ne marche pas, ne fonctionne pas » en espagnol, pas très judicieux pour une voiture.

Les exemples de ce type ne manquent pas, et le domaine de l’industrie automobile n’est pas le seul concerné par des erreurs de ce type.

Une marque se protège

Un nom de marque se dépose. L’INPI, Institut National de la Propriété Industrielle, se charge de cet enregistrement, et offre des outils de recherche d’antériorité pour bien choisir son nom, sans risquer le conflit avec d’autres marques à la consonance similaire.

La langue française offre suffisamment de possibilité d’invention de nouveaux mots pour satisfaire les besoins du créateur le plus exigeant.

On assure sa présence sur le Web

La marque doit aussi être présente sur le web. Il est alors indispensable de s’assurer que les noms de domaines sont bien disponibles dans la catégorie commerciale internationale avec l’extension « .com » et dans celle du pays d’activité (.fr pour la France) avant de choisir le nom de la marque. Ces noms de domaines seront réservés au plus vite.

Deux ou trois pages web avec quelques textes comportant les principaux mots clés permettront d’occuper le terrain virtuel, en attendant de développer un peu plus avant un site web digne de ce nom.

Ces recommandations sont aussi valables pour le nom d’enseigne de l’entreprise.

Il ne faut pas trop tarder à bâtir un site web parfaitement orienté sur la marque à promouvoir. Les prospects et éventuels partenaires ont désormais le réflexe de googleliser systématiquement les noms de personnes comme les noms de marques.
Vous n’y couperez pas, et gare à vous si vous n’avez pas pris le temps de bâtir un solide site informatif pour vous contenter d’un simple site vitrine.

On protège aussi le logo

Le logo original de l’entreprise se dépose de la même manière auprès de l’INPI.

Toutes les marques citées sont des marques déposées par leurs propriétaires respectifs.

Comment protéger ses produits ?

Les bonnes idées se copient. C’est l’une des lois du commerce débridé, et il est difficile de la combattre. Autant mettre en œuvre toutes les protections à notre disposition, bien avant la mise sur le marché des nouveaux produits.

Les marques

Tous les objets créés, qu’ils soient matériels ou immatériels, méritent de disposer d’un nom en propre afin que l’on puisse les désigner.

Que ce soit un appareil, un service, une nouvelle recette de cuisine ou un procédé de fabrication, il sera alors bien plus aisé d’en assurer la promotion. Les partenaires, clients et concurrents commerciaux si référeront bien plus facilement.

Les dessins et modèles

Les dessins et les modèles se déposent au plus vite auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle, l’INPI, en tout cas bien avant les premières diffusions de la création. La date de dépôt fait foi.

Les brevets

Les brevets d’invention répondent à des critères bien spécifiques, et le dépôt doit respecter une procédure établie. Pour plus d’informations, consulter l’INPI rubrique Brevet.

Les logiciels

L’Agence pour la Protection des Programmes, l’APP, assure l’enregistrement des logiciels informatiques originaux afin de bien préciser l’antériorité. L’APP est un organisme spécialiste de la législation de l’informatique. Il propose aussi le cas échéant des solutions de recours à la carte.

Les œuvres littéraires

Les écrits, les œuvres musicales et même maintenant les logiciels peuvent être déposés auprès de la Société des Gens de Lettres SGDL, afin d’enregistrer la date de première création, soit par courrier pour une durée de 4 ans, soit directement en ligne pour une durée d’une année renouvelable.

Par Alain Fernandez

 

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