“L’ère du réchauffement climatique est terminée, l’ère de l’ébullition est arrivée !” Ce sont ces mots chocs qui ont été les plus retenus du discours du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, prononcé le 27 juillet dernier.
Il faisait écho aux préoccupations au sujet du dérèglement climatique, alors que le mois de juillet 2023 était en passe de marquer l’histoire comme le mois le plus chaud jamais enregistré.
Le consensus est que cette terminologie relève davantage des usages politiques et lyriques vouées à marquer les esprits. Toutefois, António Guterres s’appuyait sur les données de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) indiquant que les températures quotidiennes battaient des records historiques. Initialement, un communiqué du 10 juillet annonçait que le monde venait de connaître la semaine la plus chaude jamais enregistrée, et cela juste après un mois de juin confirmé comme le plus chaud depuis le début des relevés météorologiques. Il ne le resta pas longtemps, car le 27 juillet, lors de son allocution, le secrétaire général des Nations unies annonçait que l’éventualité d’un mois de juillet 2023 qui détrône celui de juin était « extrêmement probable ». Et ce fût le cas !
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