En 2026, le Solar Airship One se lancera dans un tour du monde en vingt jours autour de l’équateur sans polluer ni émettre de carbone. Le dirigeable sera piloté par un équipage francophone.
Faire le tour du monde sans carburant ni émissions polluantes, c’est possible et cela a déjà été réalisé avec l’avion solaire Solar Impulse. D’ici trois ans, ce sera au tour du Solar Airship One d’Euro AirShip, un gigantesque dirigeable, de se lancer dans cette aventure. Pour faire le tour de l’équateur, c’est-à-dire environ 40 000 kilomètres, il lui faudra une vingtaine de jours.
L’enveloppe de ce dirigeable d’une longueur de 151 mètres sera recouverte de 4 800 m² de film photovoltaïque. Il permettra d’alimenter durant la journée le système de propulsion électrique. Le surplus d’énergie sera employé pour réaliser une électrolyse d’eau en hydrogène. La nuit, c’est une pile à combustible, avec cet hydrogène, qui continuera à alimenter les moteurs électriques du dirigeable.
Si la propulsion fonctionne à l’énergie renouvelable, un seul élément n’est pas remplaçable, ni renouvelable, c’est l’hélium qui est contenu dans 15 enveloppes distinctes pour un total de 50 000 mètres cubes. C’est cet hélium qui permettra de maintenir l’appareil en l’air.
Un équipage de stars de l’aéronautique
Avec cet ensemble, le dirigeable devrait évoluer avec une vitesse moyenne d’un peu plus de 83 km/h à une altitude d’environ 6 000 mètres. Ce tour du monde au plus près de l’équateur est programmé à l’horizon 2026, et le dirigeable sera piloté par un équipage de trois pilotes de renom.
On trouvera ainsi Bertrand Piccard, le pilote du Solar Impulse 2 qui avait déjà réalisé un tour du monde en 2015-2016. La pilote de voltige aérienne paraplégique Dorine Bourneton sera également aux commandes. Enfin, l’ancien astronaute et pilote de l’armée française Michel Tognini sera aussi présent.
En plus de l’exploit et de la recherche de moyens de transports à zéro émission, ce genre d’aventure permet aussi de chercher des voies au transport de marchandises du futur. Les dirigeables peuvent faire partie de l’équation étant donné qu’ils sont capables d’emporter jusqu’à 10 fois la charge utile d’un avion cargo pour un quart du prix. En revanche, il ne faut pas être pressé…
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