Le PRODAC (programme des domaines agricoles communautaires) a entamé un vaste programme de stage d’incubation et de formation des jeunes et mis en place le projet d’appui à la production agricole (PAPADAC). Ce programme entre dans le cadre de deux initiatives phares du PRODAC pour l’hivernage 2023. Des jeunes venus de plusieurs contrées du Sénégal sont en train d’être formés et encadrés aux métiers agricoles dans la région de Sédhiou (Sud du Sénégal), précisément au Dac de Séfa dans la commune de Koussy. Le but ultime de ce projet est de faire de ces jeunes des entrepreneurs agricoles. 

L’un des ojectifs principaux du Prodac est de contribuer à la réduction de la précarité sociale en milieu rural par la promotion de l’entreprenariat agricole des jeunes et des femmes. Il entend, à travers ce programme jouer pleinement son rôle dans le développement du Sénégal  mais et surtout sur l’employabilité des jeunes dans le secteur agricole. Ce secteur plus ou moins, comme l’ont souligné certains experts, « peut absorber près de la moitié des jeunes en quête d’emplois ». Ainsi a-t-on souligné, « avec l’opérationalisation de tous les DAC (domaine agricole communautaire) prévue dans ce programme une capacité de création de 180.000 emplois par année sera possible à travers l’incubation. » Au regard des chiffres, chaque année ce sont plus de 300. 000 nouvelles demandes d’emplois qui arrivent sur le marché. Ainsi donc, les enjeux de l’emploi font du PRODAC l’un des outils les plus performants du pays. 

Le coordonnateur national du PRODAC, Djimo Souaré dans son adresse aux populations et autorités du Pakao ( nom de la région naturelle de Sédhiou) a souligné l’importance de ce programme pour les jeunes réunis à cet effet. Pour Monsieur Souaré, « la formation et l’incubation sont au cœur de l’activité du PRODAC. Elles sont organisées de sorte qu’elles permettront aux DAC d’être de véritables outils de créations d’emplois ». Le PRODAC dans une large mesure et parmi les missions qui lui sont dévolues : Il y a entre autres, la création de groupements d’entrepreneurs agricoles viables (GEA), la formation de futurs entrepreneurs agricoles. A ce sujet des mécanismes ont été mis en place pour les jeunes. Parmi lesquels l’on peut citer les fermes de l’Anida, les financements de la délégation rapide à l’entrepreunariat (DER), du fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), de la banque nationale pour le développement économique (BNDE) etc. Toutes ces  entités à en croire monsieur Souaré, « font partie des socles sur lesquels repose le PRODAC pour mener à bien ses activités. « 

Dans le volet de la formation, le PRODAC est soutenu par les 3FPT (fonds de financement de la formation professionnelle et technique)  et l’ONFP (l’office national de formation professionnelle).

Par ailleurs, avec l’opérationnalisation de tous les DAC prévus dans ce programme une capacité de création de 180.000 emplois par année sera possible à travers l’incubation. Ceci constitue une bouffée d’oxygène pour un pays comme le Sénégal. D’après les statistiques chaque année le pays fait face à plus de 300.000  nouvelles demandes d’emplois. Ainsi, le coordonnateur monsieur Souaré reste convaincu que les enjeux de l’emploi « font du PRODAC l’un des outils les plus importants du pays ». 

Fixer les jeunes dans leur terroir : un des objectifs majeur du PRODAC

En outre, l’émigration clandestine et ses conséquences foudroient de plein fouet la jeunesse de l’Afrique subsaharienne. Depuis bien des décennies, il ne se pas un mois sans qu’une embarcation bondée de jeunes migrants ne chavirent dans les eaux de la méditerranée. La dernière tragédie en date est le chavirement d’une pirogue de migrants au large des côtes sénégalaises. Le bilan reste macabre 15 morts et des dizaines de disparus.

Alors c’est dans ce contexte que le PRODAC est bien évidemment attendu. Puisque de l’avis de son son coordonnateur «  un des objectifs du PRODAc est de fixer les jeunes dans leur terroir en leur offrant un cadre propice à la réalisation d’activités économiques ». Qui plus est, peut participer à la recherche de la solution.