«L’ère de l’ébullition mondiale a commencé», a affirmé Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, ce jeudi 27 juillet. Une déclaration alarmante alors que juillet 2023 sera le mois le plus chaud jamais enregistré.
«L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale». Une déclaration très alarmante, signée Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, ce jeudi 27 juillet.
En effet, les températures de l’air, des mers et des océans grimpent, provoquant catastrophes naturelles et incendies dans le monde entier. Alors que plusieurs pays luttent contre les flammes, comme la Grèce, l’Italie ou le Canada il y a quelques semaines, le constat de l’ONU suscite l’inquiétude.
«Nous n’avons pas besoin d’attendre la fin du mois pour le savoir. A moins d’un mini âge de glace dans les prochains jours, juillet 2023 va exploser tous les records» a martelé Antonio Guterres en conférence de presse.
D’après d’autres données récoltées par l’organisation météorologique mondiale de l’ONU et l’observatoire européen Copernicus, ce record pourrait rapidement être battu.
«L’air est irrespirable, la chaleur est insoutenable, et les niveaux de profits des énergies fossiles et l’inaction climatique sont inacceptables» a ajouté le secrétaire général de l’ONU.
D’après le dernier rapport publié par le GIEC, le réchauffement de la planète par rapport aux niveaux préindustriels est de 1,2 °C en 2023, et pourrait monter jusqu’à 1,5 °C entre 2030 et 2052.
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